Les bouteilles de plastique sont encore très populaires dans les événements sportifs. Elles sont aussi très utilisées sur les plateaux de tournage. Bien qu’elles soient pratiques, elles sont particulièrement néfastes pour l’environnement. Une seule bouteille de plastique prend près de 1 000 ans à se décomposer, et c’est seulement une bouteille sur six qui est recyclée. Consciente de cette problématique environnementale, Torq Le Groupe, qui produit les émissions RPM et RPM+, a décidé d’interdire les bouteilles d’eau en plastique de ses plateaux de tournage.
Au début de l’année, Torq Le Groupe a remis à ses employés, pigistes et collaborateurs une gourde identifiée Torq Le Groupe. Dorénavant, seules cette gourde et les autres bouteilles réutilisables seront permises sur les plateaux de tournage. En posant ce geste, l’entreprise spécialisée dans la production d’émissions de télé désire avoir des tournages plus verts.
En plus de prendre un millénaire à se décomposer, les bouteilles en plastique causent beaucoup de pollution lors de leur conception. Produire une seule bouteille d’eau de 30 grammes peut nécessiter jusqu’à 3 litres d’eau. Fabriquer une bouteille d’un litre d’eau nécessite également jusqu’à 2 000 fois plus d’énergie que le simple traitement de l’eau du robinet. Aux États-Unis, on estime qu’en 2006, les usines fabriquant des bouteilles d’eau ont rejeté dans l’atmosphère plus de 2,5 millions de tonnes de dioxyde de carbone.
Torq Le Groupe participe au programme de Carbone boréal.
Éliminer les bouteilles de plastique de ses plateaux de tournage n’était pas le premier geste écoresponsable posé par Torq Le Groupe. Depuis plusieurs années, RPM adhère à l’initiative de Carbone boréal dans le but de compenser les émissions polluantes occasionnées par ses essais routiers.
Grâce à cette participation, RPM a pu contribuer au reboisement de nos forêts. En effet, Carbone boréal est un programme de compensation d’émission de gaz à effet de serre par plantation d’arbres qui se consacre entièrement à la recherche universitaire. Les recherches, menées par des chercheurs de l’Université du Québec à Chicoutimi, visent notamment à mieux comprendre les liens entre les forêts et les changements climatiques.
Depuis la création du programme, en 2008, ce sont plus d’un million d’arbres qui ont été plantés sur une superficie équivalente à 590 hectares. Il n’y a pas de risques que ces arbres servent un jour à l’exploitation forestière, car ils se trouvent dans des zones ayant le statut de « forêts d’expérimentation », ce qui signifie qu’on ne peut les exploiter que pour la recherche scientifique.
Torq Le Groupe espère maintenant inspirer d’autres entreprises à poser, comme elle, des gestes écoresponsables.