Bien que les délais d’attente commencent tranquillement à raccourcir chez certains constructeurs et que les cours de certaines concessions sont de plus en plus garnies, les problèmes d’approvisionnement sont loin d’être terminés. De nouvelles statistiques provenant AutoForecast Solutions démontrent qu’il reste encore du chemin à faire avant que tout redevienne à la normale.
Au moment d’écrire ces lignes, c’était 134 600 véhicules qui n’avaient pas été construits dans les usines automobiles canadiennes, américaines et mexicaines en raison d’un manque flagrant de pièces, notamment des semi-conducteurs responsables au bon fonctionnement des véhicules modernes.

Parmi les grandes puissances manufacturières mondiales, l’industrie de l’automobile nord-américaine se situe actuellement à la troisième place derrière l’Asie et l’Europe, qui enregistrent des pertes de 191 600 et 137 600 véhicules respectivement. Au total, depuis le début de l’année 2023, les données démontrent que 557 800 véhicules n’ont pas pu être construits dans le monde en raison des pénuries.
- À LIRE : Problème d’approvisionnement : 4,4 millions de véhicules en moins en 2022
- À LIRE : Pénurie de semi-conducteurs : l’Amérique du Nord vise à augmenter sa production en 2023
Il y a toutefois une lueur d’espoir, car si l’on compare les chiffres de 2023 à ceux de 2021 et 2022, on réalise que la situation s’améliore, lentement, mais surement. À titre de référence, si à la fin de 2022 plus de 4,4 millions de véhicules n’avaient pas été construits dans le monde, AutoForecast Solutions prédit que l’année 2023 se terminera avec un peu plus de 2,8 millions de véhicules en moins, une nette amélioration par rapport aux années précédentes. Ces statistiques n’en demeurent pas moins alarmantes.
Malgré un brin de bonnes nouvelles, l’industrie de l’automobile nord-américaine a dû stopper la production de 25 600 véhicules la semaine dernière, un coup dur pour les travailleurs.