L’industrie automobile vit actuellement un ralentissement généralisé. Le constructeur Nissan ne fait pas exception à cette règle, même que ses derniers mois ont été particulièrement difficiles. Au-delà du scandale entourant son ex-PDG, Carlos Ghosn, sans oublier les frictions avec la direction du groupe Renault – son partenaire depuis la fin du siècle dernier –, Nissan se doit de vendre des véhicules à l’échelle planétaire et les résultats du premier trimestre sont désastreux.
Le revenu net de Nissan enregistré pendant les trois premiers mois de l'année 2019, évalué à seulement 6,4 milliards de yens, marque une dégringolade de 94,5 % par rapport à l’an dernier. Quant aux bénéfices d’exploitation, ils ont diminué de 98,5 % durant la même période, et le revenu brut enregistré a diminué de près de 13 %.
Résultat : la haute direction du constructeur a annoncé dans un communiqué qu’elle entendait réduire le portfolio de la gamme Nissan d’au moins 10 % d’ici la fin de l’année fiscale de 2022. Cette restructuration d’envergure verra 12 500 emplois retranchés à travers le globe, car la capacité de production sera elle aussi réduite de 10 %, de manière à réajuster les finances du groupe.
Nissan aurait d’ailleurs l’intention de prioriser les modèles hybrides et entièrement électriques pour enclencher une croissance et faire évoluer son système d’assistance à la conduite ProPILOT. La marque voudrait aussi investir dans d’autres sphères connexes à l’automobile.
À LIRE AUSSI : Record de ventes pour la Nissan LEAF
Reste maintenant à savoir quels seront les modèles qui écoperont d’ici trois ans. On peut d'emblée supposer que la berline pleine grandeur Maxima sera visée, tandis que la vieillissante Micra (au Canada du moins) pourrait aussi mordre la poussière. Ce qui est certain pour l’instant, c’est que ce redressement aura éventuellement des effets sur le nombre de modèles commercialisés par le constructeur.
POURRAIT AUSSI VOUS INTÉRESSER :