La gouverneure de l’État de New York, Kathy Hochul, faisait l’annonce, à la fin du mois de septembre, à l’effet que l’ensemble des véhicules neufs qui seront vendus à compter de l’an 2035 à l’intérieur des frontières de l’État devront carburer à l’électricité ou à l’hydrogène. Afin d’atteindre cet objectif, Mme Hochul précise que 35 % des véhicules neufs vendus d’ici 2026 devront être électriques, 68 % d’ici 2030 et 100 % en 2035.
Des objectifs similaires observés ailleurs
Au Québec, l’objectif à l’échéance est le même : le gouvernement vise actuellement 2035 comme année butoir afin que 100 % du parc automobile du Québec soit composé de voitures uniquement électriques . Tout comme l’État de New York, d’autres objectifs ont cependant été fixés d’ici 2035. Le Québec prévoit entre autres atteindre 17,5 % de véhicules électriques d’ici 2026 et 77,5 % d’ici 2030.
Puis, du côté de l’autre État très avant-gardiste des États-Unis, la Californie, les objectifs sont carrément les mêmes que ceux fixés par l’État de New York. Les leurs sont cependant plus détaillés, alors que des objectifs de ventes annuelles ont été établis par la Californie.
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Cela dit, uniquement 19 des 50 États américains ont adopté des mesures en ce sens jusqu’à présent, les normes VZE mises sur pied par la Californie ayant été adoptées par 18 autres États américains. Le président Biden travaille cependant à mettre de l’avant un plan d’action fédéral qui permettrait à nos voisins du sud d’atteindre une cible de véhicules électriques fixée à 50 % du total du parc automobile d’ici 2030.
L’intervention gouvernementale doit se poursuivre
L’atteinte de ces objectifs ne se fera cependant pas par magie, et l’intervention directe des différents gouvernements auprès de la recherche et du développement, du réseau de bornes de recharge ou des subventions à l’achat et à la location risque d’être nécessaire.
D’ailleurs, l’État de New York injectera 175 millions de dollars américains dans l’amélioration de son réseau de recharge actuel. Ce montant ne représente qu’une partie du milliard de dollars qui seront investis dans les divers programmes de l’État au cours des cinq prochaines années.
Qui plus est, l’électricité qui alimentera ces véhicules électriques proviendra en partie de chez nous, alors qu’on se remémore l’entente historique entre Hydro-Québec et l’État de New York, signée en septembre 2021. Une porte-parole de l’entreprise étatique, Lynn Saint-Laurent, illustrait à ce moment que, du point de vue environnemental, le fait de passer à l’hydroélectricité, « c’est comme si on retirait 44 % des véhicules à essence qui circulent à New York ».
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