Au dernier Salon de Los Angeles, un nom désignant l’opulence revenait dans le giron Mercedes-Benz, soit Maybach. Sauf que cette fois, Benz n’allait pas produire un modèle portant seulement le nom de sa division de luxe, mais plutôt l’accoler à l’une de ses icônes, la Classe S. Ainsi naissait la Mercedes-Benz Maybach.
Au Salon de Genève, le constructeur allemand en remet avec le dévoilement d’une version Pullman de la Maybach, un paquebot de 6,5 mètres dont l’empattement de 4,4 mètres est plus long que… bien des voitures sous-compactes.
On parle de démesure ici.
Pour vous donner une idée, cette version Pullman ne s’adresse pas à des présidents de compagnie, mais bien à ceux qui dirigent des nations. À bord, le luxe dépasse les normes et se veut à bien des égards supérieur à ce qu’on peut retrouver à la maison. Par exemple, les occupants profitent de deux fauteuils de première classe, dont les dossiers peuvent être inclinés jusqu’à un angle de 43,5 degrés. Leur niveau de confort est inégalé, on s’entend. Face à ces derniers, deux baquets inversés peuvent être déployés pour les assistants ou invités des dignitaires.
Toujours dans cet espace qui peut être séparé par une vitre opaque du compartiment conducteur, on retrouve des écrans de 18,5 pouces et une chaîne audio à très haute définition signée par Burmester.
Pour mouvoir ce monstre, ça prend un monstre. Ainsi, un V12 de 6 litres biturbo de 523 chevaux et 612 livres-pieds de couple équipe cette Maybach Pullman. Cette information est pertinente pour le conducteur, non pas pour le propriétaire de cette voiture.
Il est clair que cette limousine n’invite pas celui qui aime conduite, mais plutôt celui qui a BESOIN d’être conduit.
Enfin, sur une note historique, sachez que Mercedes-Benz proposait une version Pullman de sa 600 qui fut produite de 1963 à 1981.
En 2008, au Salon de Paris, une version Pullman blindée de la Classe avait été présentée.
La nouvelle mouture n’est donc pas une nouvelle idée, mais bien une variation sur un thème connu.
Quant au prix, on parle, au bas mot, d’un demi-million d’euros.