On n’a pas fini d’entendre parler de cette affaire entourant les véhicules TDI du groupe Volkswagen. La dernière tuile qui vient de tomber sur le géant de l’automobile allemande : un montant résolument plus salé que prévu pour régler ses troubles en Amérique du Nord.
En effet, l’estimation de la semaine dernière faisait état d’une somme équivalente à 10,2 milliards de dollars américains. Toutefois, le montant de la facture vient de grimper à 15,3 milliards de dollars, un montant qui a été divulgué par le Juge Breyer en charge de l’affaire du côté américain.
La première partie de ce montant, soit 10,2 milliards, est allouée pour dédommager les 475 000 propriétaires de véhicules munis du moteur 4-cylindres 2,0-litres TDI, la liste incluant également l’Audi A3 TDI. Le constructeur peut désormais contacter les clients affectés par ce scandale et leur proposer de racheter les véhicules ou de reprendre les véhicules loués selon la valeur actuelle du véhicule.
Ceux qui décideront de conserver leur véhicule pourront bénéficier de l’ajustement de la mécanique, une solution qui tarde à venir malheureusement. Volkswagen a jusqu’à la fin de 2019 pour contacter les 475 000 consommateurs impliqués dans ce cauchemar.
Qui plus est, Volkswagen va devoir payer pas moins d 603 millions de dollars à 44 États américains, sans oublier Puerto Rico et le District de Columbia pour rembourser les demandes de clients. Finalement, le constructeur va déposer 2,7 milliards dans une fiducie pour compenser les émissions toxiques causées par la technologie TDI erronée, tandis qu’un autre 2 milliards sera alloué pour améliorer les infrastructures et l’accès à la technologie zéro émission.
Décidément, ce système de tricherie commence à coûter cher à Volkswagen.
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