Rappelons-nous que Mercedes-Maybach a dévoilé, lors du dernier Salon de l’auto de Genève, le G650 Landaulet. Il s’agit d’une variation extrêmement exclusive du véhicule hors-route bien connu depuis plusieurs décennies, le Classe G. Il a été produit en seulement 99 exemplaires, dont 98 avaient déjà été vendus lors du dévoilement du véhicule.
Le dernier véhicule a toutefois été conservé par Mercedes-Maybach afin de le vendre aux enchères pour une œuvre de charité. L’enchère a eu lieu le 6 octobre dernier au profit de la « Laureus sport for good foundation », et c’est un belge qui l’a remporté. Tenez-vous bien, il paiera son G650 Landaulet la modique somme de 1,2 million d’euros (1,76 million de dollars canadiens), ce qui représente près du double de ce que les 98 autres acheteurs ont déboursé pour le leur.
Qu’est-ce qui rend les 99 G650 Landaulet si différents des autres Classe G ? Tout d’abord, le véhicule et allongé de 58 centimètres pour permettre l’installation des sièges arrière entièrement inclinables qu’on retrouve dans la Classe S. Une vitre est placée dans l’habitacle pour isoler les occupants arrière du conducteur et la partie arrière rigide a été retirée pour faire place à un toit rétractable, ce qui fait du G650 Landaulet un véhicule décapotable.
Mécaniquement, un V12 biturbo de 6,0 litres produisant 630 chevaux et 737 livres-pied propulse le véhicule, qui repose sur les différentiels de type « pont-portique » qui sont empruntés au G500 4x42.
Compte tenu de toute cette puissance, on serait en droit de s’attendre à des prouesses moteur digne d’une voiture sport. Toutefois, Mercedes-Maybach a installé un limiteur de vitesse pour garantir la sécurité des occupants. Avec le toit baissé, le véhicule ne peut excéder 96 km/h alors que si le toit est en place, le conducteur peut accélérer jusqu’à 180 km/h.
Avouez qu’il se fait des véhicules plus pratiques pour beaucoup moins cher.