Ça y est, c’est parti. Le départ de la 25e édition du Rallye Aïcha des Gazelles a été donné hier matin. C’est sous une pluie quasi diluvienne que les quelque 168 équipages ont fait leur premier tour de roue, prenant le départ depuis le centre-ville de Rabat, au Maroc.
Comme son nom l’indique, ce rallye est entièrement destiné à la femme, qui se livre à une aventure aussi unique qu’audacieuse. Pas moins de 17 nationalités sont présentes sur place, pour parcourir d’innombrables étapes, qui se déroulent sur une période de 14 jours, et qui n’ont jamais lieu sur des routes existantes (sauf le premier jour).
Sans GPS ni téléphone portable, les femmes ont donc pour objectif de traverser un désert sablonneux, souvent rocailleux, dans lequel se trouvent plusieurs balises à rencontrer. Elles doivent donc à l’aide de cartes géographiques et de boussoles réussir chacune des étapes, en parcourant la plus courte distance possible. Ici, la vitesse n’a aucune importance. Tout est question de rigueur, de calcul et d’habileté au volant.
Sous forme de duo, les 168 équipages partent à l’aventure en direction d’Essaouira , toujours au Maroc, où l’on déterminera l’équipe gagnante. Fait intéressant, sept équipes canadiennes, dont six du Québec, prennent part cette année à l’événement. Ces équipes utilisent en totalité des véhicules loués, spécialement préparés pour l’événement. Or, plusieurs équipes en provenance de l’Europe, de l’Afrique et même des États-Unis, utilisent leur propre véhicule, des bolides souvent exceptionnels, capables de franchir les pires obstacles, et qui visuellement, leur permettent de se distinguer.
En terminant, pour célébrer le 25e anniversaire de l’événement, le Rallye Aïcha des Gazelles organise également une compétition « expert », dans laquelle le parcours plus sportif exige stratégie et technique de conduite beaucoup plus poussée. Pour y accéder, les compétitrices doivent obligatoirement avoir pris part à l’événement à deux reprises, dans le passé.