Plus de cinq ans après le dévoilement du concept, Lamborghini lève le voile sur un véhicule qui vient prendre place dans un segment en pleine ébullition. Le nouvel utilitaire sport Urus permettra à Lamborghini d’entrer en compétition avec le Bentley Bentayga, le Mercedes-AMG G 65 et d’autres VUS super luxueux qui arriveront dans les prochaines années.
Du point de vue stylistique, le Urus est tout aussi agressif et sportif que le concept dévoilé en 2012. Les lignes franches, les inserts de couleur dans la grille, la ligne de toit plongeante vers l’arrière et les gigantesques roues (diamètre maximal de 23 pouces), tout y est pour créer un look qui ne s’oublie pas. La plateforme MLB provient de d’autres VUS de la grande famille Volkswagen/Audi, comme le Bentley Bentayga et le Porsche Cayenne.
Mécaniquement, le Lamborghini Urus adopte un V8 biturbo de 4,0 litres produisant la somme de 641 chevaux et 627 livres-pied de couple. Il est accouplé à une transmission automatique à convertisseur de couple ZF à huit rapports, ce qui est une première pour le constructeur. Il est également équipé de la traction intégrale avec distribution variable de couple et d’un système de lancement (launch control). Les performances sont là, avec un 0-100 km/h en 3,59 secondes. Vitesse maximale ? 300 km/h.
Même si le V8 4,0 litres d’origine Audi sera le seul moteur offert lors du lancement, une version hybride enfichable est déjà prévue. Elle sera vraisemblablement équipée d’un V6 3,0 litres comme moteur thermique.
C’est bien beau accélérer, mais encore faut-il s’arrêter. Pas de problème, Lamborghini a équipé le Urus de ce qu’elle qualifie des « plus grands freins au monde » sur le train avant. Il s’agit de disque de 17,3 pouces en carbone-céramique qui sont pincés par des étriers à 10 pistons. À l’arrière, les disques ont 14,5 pouces de diamètre. Lamborghini annonce une distance de freinage de 33,7 mètres. Côté direction, le système de roues arrière directionnelles est emprunté à la Aventador S.
L’intérieur s’inscrit dans la même lignée que le style des autres modèles de la marque, avec les bouches de ventilation angulaires placées au sommet du tableau de bord, la console inclinée et le bouton de démarrage placé près du levier de vitesse. Le Urus hérite de quelques articles provenant des autres constructeurs du groupe, notamment de l’écran permettant d’obtenir une instrumentation entièrement numérique.
Avec le Urus, le constructeur d’origine italienne entend bien doubler sa production actuelle, passant de moins de 3 500 unités en 2016 à environ 7 000 en 2020. La production sera de 1 000 unités la première année et passera à environ 3 500 unités la deuxième année. Advenant une forte demande, la production pourra augmenter à environ 4 000 unités annuellement. Le Urus deviendra donc le véhicule le plus populaire de la marque au taureau.
Le Lamborghini Urus sera offert à un prix de départ de 200 000 $ américains à compter du printemps prochain.