Le Land Rover Defender n’est pas un véhicule qui a connu une carrière particulièrement longue chez nous. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit de l’un des produits les plus emblématiques de l’histoire automobile.
Initialement dessiné sur une plage anglaise du bout d’un morceau de bois, les Anglais avaient décidé de proposer une réplique du Jeep à la sauce européenne. Lancé en 1948, cet utilitaire s’est immédiatement trouvé des adeptes partout dans le monde. On dit même que dans plus d’une cinquantaine de pays, le premier véhicule à y avoir roulé était un Defender. Maitre incontesté de l’exploration et des expéditions, le Defender est devenu une légende au fil des décennies.
Suivant le renouvèlement de la gamme complète de Land Rover depuis quelques années, le Defender était devenu un anachronisme malgré sa constante popularité. Devant les besoins du marché et la quête de modernisme, Land Rover devait passer à une autre étape de son histoire. C’est donc le 29 janvier dernier que l’ultime Defender est sorti de l’usine d’assemblage de Solihull en Angleterre. Au compte, ce n’est pas moins de 2 millions d’unités qui auront été construites.
Profitant de l’occasion pour souligner l’importance du produit, Land Rover a fait de ce deux-millionième Defender, une version singulière. On lui donne une teinte argentée, des jantes peintes en noir et même l’écusson d’origine de Land Rover. Pour ce qui est de la cabine, on adopte le cuir avec des broderies aux appuis-tête en plus d’un tissu qui imite la carte du Red Wharf Bay.
Considérant le caractère historique de ce Defender, Land Rover le mis à l’encan. On récolta ainsi une somme de 400 000 livres sterling soit l’équivalent en dollar canadien de plus de 800 000 $. Le prochain chapitre du Defender s’ouvrira en 2017 avec le lancement d’une nouvelle génération que l’on promet moderne et innovante.
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