L’incendie sur le navire de cargaison Felicity Ace, qui transportait près de 4 000 véhicules du groupe Volkswagen depuis l’Europe, semble enfin tirer à sa fin. Selon ce que rapporte l’un des capitaines responsables de diriger l’opération, il ne resterait plus rien pour alimenter l’incendie.
Depuis mercredi dernier, le 16 février, un gigantesque navire de cargaison brûle sans cesse dans l’océan Atlantique, entraînant la perte de quelque 1 100 modèles Porsche, 189 Bentley et d’autres modèles Audi et Volkswagen. Heureusement, les 22 membres de l’équipage ont été évacués très tôt, et personne n’a été blessé.
Plusieurs véhicules électriques à bord
De plus récentes informations sur la tragédie nous proviennent du capitaine João Mendes Cabeças qui se serait confié au média Reuters. Il explique que, même si une équipe de pompiers a tenté d’arroser la coque du bateau au cours du week-end pour la refroidir, des véhicules électriques à bord continuaient d’alimenter l’incendie.
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![Le navire Felicity Ace](https://rpmweb.ca/uploads/Actus%20William%20Clavey/Felicity%20Ace.jpg)
Rappelons qu’un véhicule électrique ne brûle pas de la même manière qu’un véhicule thermique en ce sens qu’il peut prendre plusieurs jours avant de s’éteindre en raison des cellules de la batterie.
La tragédie tire à sa fin
Il a ensuite mentionné être préoccupé par le fait que l’incendie se frayait un chemin vers les réservoirs de carburant du navire. Il assure toutefois que l’incendie demeure sous contrôle, et qu’il ne voit pas de risque environnemental majeur. Il affirme même que tout semble tirer à sa fin, signe qu’il ne resterait plus grand-chose à brûler. Selon M. Cabeças, les pompiers pourront bientôt monter à bord afin d’entamer le processus de remorquage, soit vers l’Europe ou les Bahamas. La cause de l'incendie est encore inconnue.
![Le navire Felicity Ace](https://rpmweb.ca/uploads/Actus%20William%20Clavey/Felicity%20Ace%20001.jpg)
De son côté, l’économiste Patrick Anderson avait estimé les coûts de l’incident à 282 millions $ US. Ce chiffre ne compte toutefois pas les pertes que le groupe Volkswagen devra encaisser en termes de ventes et aussi parce qu’il devra reconstruire ces véhicules, sans compter les délais de livraison auxquels les consommateurs devront faire face.
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