Toyota pousse pour que l’hydrogène soit une alternative à l’essence. Pour l’heure, l’offensive s’est limitée à la Mirai. Afin de démocratiser la technologie, Toyota pourrait proposer une motorisation fonctionnant à l’hydrogène dans la prochaine Prius.
Au Québec, grâce aux rabais gouvernementaux, les ventes de la Toyota Prius hybride régulière se sont carrément effondrées au profit de la version rechargeable Prime. Le nom Prius demeure extrêmement fort en termes d’hybridation dans l’imaginaire collectif ; alors, l’appellation se confirme pour une cinquième génération.
Troisième option
Toyota entend faire évoluer la Prius. On trouvera très certainement des motorisations hybrides et hybrides rechargeables comme on les connaît aujourd’hui. En revanche, la rumeur est de plus en plus persistante à l’effet que Toyota pourrait ajouter une troisième option à sa gamme : l’hydrogène.
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Plus abordable que la Mirai
On sait que Toyota est l’un des rares constructeurs d’automobiles à pousser pour l’expansion de technologies alternatives à l’essence. Pour l’heure, Toyota ne produit que la Mirai, une berline intermédiaire à pile à combustible à hydrogène ; il s’agit d’une technologie complexe et particulièrement coûteuse. Dans le cas de la Prius, l’approche serait tout autre et serait issue de la course.
Un moteur de course ?
En effet, Toyota course avec une Corolla équipée d’un moteur turbocompressé à 3 cylindres de 1,6 litre provenant de la GR Yaris. Ce moteur fonctionne à l’hydrogène et non pas à l’essence. Toyota n’a fait que quelques modifications mineures au moteur pour pouvoir l’alimenter à l’hydrogène. Comme l’hydrogène est hautement inflammable, c’est ce carburant qu’on envoie directement dans les cylindres pour remplacer l’essence. Pour le moment, on ne sait pas si c’est le 1,6-litre qui sera retenu ou un 4-cylindres traditionnel sans turbocompression.
Presque plus de pollution
Même si la Prius est extrêmement écoénergétique, elle utilise un moteur à combustion interne qui brûle de l’essence et produit toujours des gaz polluants. En passant à l’hydrogène, il y aurait toujours de l’oxyde d’azote (NOx), mais en quantité passablement moindre. Là où cette approche se démarque, c’est par l’absence presque complète d’émanations de dioxyde de carbone (CO2).
Pas avant 2025
Ce ne sont pas toutes les Prius qui auront cette technologie. Il semble même qu’on devra attendre jusqu’en 2025 avant de voir sa commercialisation. Selon toute vraisemblance, une nouvelle génération de la Prius sera dévoilée d’ici là. Nous espérons cette cinquième évolution de la Prius pour l’année modèle 2023 au Canada.
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