L’autorité américaine des marchés financiers, la SEC, mène actuellement une enquête sur Nissan Motor. Cette enquête vise la rémunération de ses dirigeants aux États-Unis. Le groupe automobile a confirmé cette demande de la SEC et déclaré qu’il allait coopérer pleinement.
À LIRE AUSSI : Les 10 véhicules nord-américains les plus verts et les moins verts selon l’ACEEE
À l’heure actuelle, nous ne connaissons pas encore tous les détails de cette enquête, Nissan n’ayant pas donné de détails supplémentaires. Selon des médias américains, la SEC tenterait entre autres de savoir si Nissan a bien respecté les lois américaines en ce qui a trait à la rémunération de ses cadres aux États-Unis.
Au Japon, Nissan doit faire face à la justice pour des problèmes semblables, rapporte l’AFP. Le groupe est accusé d’avoir dissimulé des revenus de son ex-PDG Carlos Ghosn pendant environ huit ans, soit de 2010 à 2018. Rappelons que ce dernier a été arrêté le 19 novembre dernier alors qu’il se trouvait à Tokyo.
L’homme de 64 ans, qui se trouve toujours derrière les barreaux, fait face à trois chefs d’accusation, dont abus de confiance et minoration de revenus. Plus tôt ce mois-ci, l’ancien dirigeant a comparu devant la cour. Il a nié en bloc ce que les autorités japonaises lui reprochaient, tout en demandant sa libération sous caution. Cette demande ne lui a toutefois pas été accordée. Le juge craignait qu’il se serve de sa liberté pour dissimiler ou détruire des preuves.
Auparavant à la tête des conseils d’administration de Nissan, Mitsubishi Motors et Renault, Carlos Ghosn était l’un des hommes les plus puissants du domaine de l’automobile.