Il y a longtemps qu’on vous dit que la démocratisation des véhicules électriques se fera en 2020. Or, plus nous approchons de cette année fatidique, plus les annonces des constructeurs font que notre ballon se dégonfle. C’est le cas de Mercedes-Benz qui a annoncé vendredi dernier à ses concessionnaires canadiens et américains, que les livraisons de son VUS compact EQC seraient retardées d’au moins un an.
Le mémo qu’a fait parvenir Mercedes-Benz Canada aux concessionnaires est sans équivoque quant à la raison de ce délai :
« Le lancement du EQC en Europe et sur d'autres marchés au début de 2019 a suscité un grand intérêt dans le monde entier. Dans une rencontre récente chez Daimler AG, la décision stratégique de soutenir d'abord la demande croissante des clients pour l'EQC en Europe a été prise. À la suite de cette décision, les dates de lancement sur le marché canadien et américain de l'EQC de Mercedes-Benz seront reportées à 2021. »
Ainsi, les consommateurs canadiens et américains n’ont d’autre choix que de patienter avant de mettre la main sur leur EQC, ou de se tourner vers un véhicule concurrent proposé par Audi, Jaguar ou Tesla. Le délai auquel ils font face sera d’au minimum un an, compte tenu du fait que son arrivée était initialement prévue au début de 2020 et qu’elle est maintenant repoussée à une date inconnue en 2021.
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Parallèlement, les constructeurs automobiles qui vendent des véhicules en Europe font face à une nouvelle règle, imposée depuis avril dernier, qui les oblige à réduire de 37,5 % les émissions polluantes de leur flotte de véhicules d’ici 2030, sans quoi ils s’exposent à des amendes.
Le Mercedes-Benz EQC est un VUS compact propulsé par deux moteurs électriques qui totalisent une puissance de 402 chevaux et un couple de 561 lb-pi. Sa batterie de 80 kWh devrait proposer une autonomie d’environ 445 km, calculée selon l’optimiste cycle NEDC.
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