Le Président Donald Trump n’a pas fini de faire parler de lui. Sa plus récente intervention en rapport avec l’industrie automobile vise l’État de la Californie qui, au cas où vous ne le sauriez pas, se distingue des autres états américains par sa loi Clean Air Act.
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Celle-ci donne droit à l’état californien de contrôler les émissions de carbone des véhicules en plus de forcer les constructeurs à vendre un minimum de véhicules électriques. Notez qu’une douzaine d’autres états appliquent les mêmes règles.
Selon Bloomberg, l’administration Trump – via le NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) et l’EPA (Environmental Protection Agency) – a l’intention de révoquer cette loi approuvée durant l’administration Obama. L’annonce devrait être faite plus tard cette semaine et risque du même coup d’enclencher une série interminable de procédures judiciaires.
L’administration Trump proposerait également de réduire les objectifs de normes de consommation moyenne des constructeurs prévus pour 2025. En effet, le niveau prévu de 2020 (soit une moyenne de 35 milles par gallon (mpg) pour la flotte entière d’un constructeur) serait celui visé par les organismes gouvernementaux américains. Au préalable, le niveau de 50 mpg était prévu pour 2025.
Le NHTSA va d’ailleurs indiquer à la Californie que l’état ne peut plus imposer ses propres normes d’émissions, comme c’est le cas depuis 1975. À la suite du dépôt, le public américain aura une chance d’exprimer son opinion face à ce changement dans la loi, cette dernière servant à peaufiner les derniers détails de cette nouvelle règlementation qui pourrait entrer en vigueur avant la fin de l’année.
Si le projet de loi est approuvé, les ventes de véhicules électriques pourraient grandement être affectées, puisque cette mesure favorise surtout les constructeurs qui n’ont pas encore investi massivement dans cette énergie alternative. Et avec un prix de base potentiellement plus bas pour la voiture traditionnelle, les ventes de véhicules non électrifiés pourraient bien augmenter, ce qui ferait grimper la consommation de pétrole aux États-Unis.