Au cours des dernières années, l’offre de véhicules neufs sur le marché était très réduite, en raison de la pandémie de COVID-19. Depuis, la cadence de production des constructeurs a retrouvé son rythme. Aujourd’hui, les divers modèles, pour la plupart, sont de nouveau en inventaire ou disponibles dans un délai plus raisonnable. Cependant, la hausse des taux d’intérêt jumelé à la hausse du coût de la vie et des véhicules fait en sorte que la courbe de l’offre et de la demande est de nouveau déséquilibrée. Cette fois-ci, selon de récentes statistiques américaines, l’offre serait plus importante que la demande.
Une offre plus importante que la demande
Contrairement à ce que nous avons vécu durant et vers la fin de la pandémie, les inventaires sont de nouveau élevés dans les concessions. Nous n’avons qu’à passer devant les concessions pour le constater. De plus, des modèles anciennement difficiles à obtenir sont désormais disponibles immédiatement. C’est donc un premier signe que l’offre devient supérieure à la demande.
D’ailleurs, selon une récente étude effectuée par S&P Global du côté des États-Unis, l’inventaire de véhicules neufs serait en hausse de 57 % par comparaison avec la même période l’an dernier. En termes de chiffres, cela représentait plus de 2,8 millions de véhicules neufs disponibles chez nos voisins du sud.
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De notre côté de la frontière, les véhicules en inventaire qui stagnent dans les cours sont les Ram 1500 Classic 2023 toujours disponibles en grand nombre, malgré d’importantes promotions du constructeur. Les concessions doivent jongler avec le fait de proposer des camionnettes neuves de l’année modèle 2023, 2024 et 2025 simultanément.
Un budget réduit chez les consommateurs
Ce n’est un secret pour personne, la récente hausse des taux d’intérêt s’est fait ressentir sur plusieurs facettes de l’économie, et ce, pas seulement au Québec, mais aussi ailleurs dans le monde. Le coût de la vie est plus élevé, et les salaires n’ont pas nécessairement suivi la courbe. Tous ces facteurs ont pour effet de réduire le budget des consommateurs. Oui, les constructeurs sont de retour avec des offres de financement et des rabais substantiels, mais il n’en demeure pas moins que les hausses de prix qui se succèdent chaque année forcent les gens à revoir leur choix de véhicules.
De plus, alors qu’il était possible de se procurer un véhicule neuf sous la barre des 25 000 $, cela est de moins en moins le cas. Bientôt, il faudra parler d’un véhicule neuf sous la barre des 30 000 $ ou, même, 35 000 $.
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