Les histoires se suivent et se ressemblent, c’est le moindre que l’on puisse dire. Fait cocasse des annales de l’automobile, il y a exactement 41 ans aujourd’hui, le 24 septembre 1974, GM annonçait l’annulation de son programme de moteur rotatif Wankel. La raison? Il ne passerait pas les normes gouvernementales d’émissions de gaz prévus pour l’année 1975.
On se souvient que l’ébauche d’un moteur rotatif chez GM débuta en novembre 1970. À cette époque, GM versa pas moins de 50 millions de dollars pour la licence et une partie du développement de cette technologie. Il faut dire que le projet était ambitieux puisque l’on espérait un délai de conception de seulement trois ans. De cette idée, on voulait voir les Chevrolet Vega et Monza en être équipés afin qu’ils se distinguent de la compétition. Alors même que l’on savait que le défi était de taille, on alla de l’avant avec cette aventure.
D’échec en échec et de problème en problème, la direction attesta tranquillement qu’il leur serait impossible de passer la certification de 1975. Le moulin GMRCE (General Motors Rotary Combustion Engine) de 3.38 litres multipliait les bévues tout particulièrement au niveau des scellants.
Devant le constat que le projet n’arriverait jamais à offrir le rendement nécessaire à son homologation, c’est le 24 septembre 1974 que Ed Cole décida de mettre un terme une fois pour tout au moteur rotatif Wankel.
À la lumière du scandale que l’on voit en ce moment chez Volkswagen, on se demande si la haute direction n’aurait pas dû, elle aussi, prendre une telle décision à la lumière des tests effectués sur son L4 Diesel de 2.0 litres.
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