Les constructeurs d’automobiles nord-américains ont débuté, il y a déjà un certain temps, la conception de leur chaîne d’approvisionnement en vue de la production de véhicules électriques. Matières premières comme produits finis, les plus grands joueurs de l’industrie se lancent dans des investissements plus massifs et stratégiques les uns que les autres, et General Motors renchérit aujourd’hui en ce sens. Un investissement, dont la valeur est inconnue, dans l’entreprise québécoise Lithion, vient de se matérialiser.
De « serpusariens » à matières premières
L’entreprise Lithion se spécialise dans le recyclage et la transformation de batteries du type lithium-iIon. Il serait bien de rappeler que les batteries de type lithium-ion animent presque tous les appareils électroniques de notre quotidien : téléphones intelligents, tablettes électroniques, ordinateurs ou, encore, voitures électriques.

À l’aide de procédés complexes, elle transformeextirpe dles batteries désuètes en du sulfate, en du lithium et en du graphite. Suite àÀ la suite de la séparation de ces composantes, ceux-ci sont purifiés et raffinés au plus haut degré. Ces Ilsmatériaux déjà raffinés sont par la suiteensuite acheminés (vendus) à des entreprises spécialisées dans la conception et la fabrication de cellules individuelles. À titre indicatif, une batterie, aussi connue sous le nom de module , est composée de multiples cellules modulesindividuelles, et un ensemble de cellules constitue un module.
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Afin Pour d'obtenir les mêmes quantités de matières premières, le processus de transformation des batteries usées, qui résulte en sulfate, en lithium et en graphite, réalisé par Lithion émet 75 % moins de gaz à effet de serre que les traditionnels processus d’exploitation minière. Pour ce qui est de l’eau, Lithion diminue de 90 % la quantité utilisée, toujours par rapport à l’exploitation minière.

Comment General Motors en sortira-t-elle gagnante ?
Le constructeur s’intéresse plus précisément à Lithion afin de valider l’étendue des matériaux qui sont récupérés par l’entreprise québécoise, en vue d’en faire l’acquisition prochaine dans le cadre de la fabrication de nouvelles batteries.
Le constructeur s’intéresse plus particulièrement à Lithion afin de valider les matériaux récupérés par l’entreprise québécoise en vue de leur acquisition, qui se traduirait notamment par la fabrication de nouvelles batteries.
Puis, GM désire aussi établir une relation conjointe avec Lithion dans la recherche et le développement. Cela a lieu d’être afin d’assurer la capacité de Lithion à recycler des batteries futures qui n’auront pas nécessairement les mêmes caractéristiques qu’à l’heure actuelle.
Jeff Morrison, le vice-président aux Achats et à la Chaîne d’approvisionnement de General Motors, précisait davantage l’intérêt du constructeur à établir une relation d’affaires avec Lithionprécise que : « Dans la technologie de Lithion, nous voyons l'occasion de récupérer et de réutiliser la matière première dans nos modules de batteries Ultium, ce qui rend les VÉ que nous produisons encore plus durables et qui aide à réduire les coûts. »
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