L’année 2018 marquera une avancée en ce qui a trait à la sécurité active chez Nissan puisque tous les Rogue, Armada, Murano, Pathfinder, Sentra, Altima et Maxima ainsi que certains Qashqai seront équipés, de série, du freinage d’urgence automatique. La nouvelle LEAF 2018, qui n'a pas encore été dévoilée, fera également parti du lot. Les véhicules équipés d’une transmission manuelle de même que les modèles NISMO sont toutefois exclus.
Avec cette annonce, Nissan devient le premier constructeur à offrir en équipement standard une telle technologie dans la majorité de ses modèles.
Actuellement, le système de freinage d’urgence automatique est livré sur certaines versions plus haut de gamme des modèles susmentionnés. En 2018, les ventes de véhicules Nissan équipés de ce dispositif doubleront ce qui s’est vendu en 2017, selon les estimations du constructeur japonais.
Comme sur tous les systèmes du genre, un radar placé à l’avant du véhicule surveille constamment si un obstacle se trouve dans la trajectoire du véhicule et alerte le conducteur visuellement et auditivement le cas échéant. Advenant que le conducteur ne réagit pas, le véhicule applique les freins pour éviter la collision ou, à tout le moins, réduire la sévérité de l’impact.
Avec cette mesure, Nissan prend de l’avance sur les normes américaines. En mars 2016, les organismes américains National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) et Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) ont conclu un accord avec 20 constructeurs, dont Nissan, afin de rendre le freinage d’urgence automatique obligatoire sur tous les véhicules de moins de 3 585 kilogrammes à partir du 1er septembre 2022. Bien que le gouvernement canadien n’ait pas ratifié une telle entente avec les constructeurs, le fait que les deux marchés soient pour ainsi dire identiques laisse imaginer que tous les véhicules canadiens subiront le même sort.
Selon le NHTSA, le freinage d’urgence automatique peut réduire jusqu’à 35% le risque de blessure lors d’un impact.