Pas plus tard que le 26 mai dernier, FCA a secoué l’échiquier automobile en faisant parvenir une offre au groupe Renault pour la fondation d’une nouvelle entreprise qui serait détenue à part égale par les deux manufacturiers. Cependant, FCA a rebroussé chemin hier en soirée.
Un groupe de dirigeants de Fiat Chrysler Automobiles s’est réuni hier soir pour échanger sur l’avancement des discussions entre les deux parties. Au terme de cette rencontre, le constructeur italo-américain a émis un communiqué statuant qu’il retirait toute offre faite à Renault, entreprise elle-même partenaire avec Nissan et Mitsubishi.
À LIRE AUSSI : Renault « considère avec intérêt » une union avec FCA
Dans la notice acheminée aux médias hier soir, l’entreprise FCA évoque qu’elle était « fermement convaincue de la logique d'une proposition largement appréciée depuis sa présentation, dont la structure et les termes ont été soigneusement équilibrés pour offrir des avantages substantiels à toutes les parties ».
« Cependant, il est devenu évident que les conditions politiques en France n'existent pas à l'heure actuelle pour qu'une telle combinaison se déroule avec succès », peut-on ensuite lire.
Cette proposition d’alliance a donc été acheminée au constructeur français le 26 mai dernier par FCA. Elle visait à créer une nouvelle entreprise détenue à 50 % par chacun des deux groupes. Le but était, entre autres, de partager des technologies en matière de véhicules électriques et autonomes, de même que de diminuer les coûts annuels de production par économie d’échelle. Ultimement, cette union devait positionner avantageusement les deux constructeurs dans une industrie automobile changeante.
Dès la réception de la proposition, Renault s’était dite intéressée à étudier les tenants et aboutissants de ce qu’apportait FCA.
Plus de détails seront sans doute disponibles plus tard.
POURRAIT AUSSI VOUS INTÉRESSER :