En 2024, l’Europe exigera que tous les véhicules puissent ralentir automatiquement si leur conducteur dépasse la limite de vitesse permise.
Le 5 juillet 2022, l’Union européenne adoptait une nouvelle loi dont l’objectif consiste à réduire le nombre de collisions mortelles, ce qui obligerait les constructeurs d’automobiles à installer un détecteur d’excès de vitesse sur leurs véhicules. À compter du mois de juillet 2024, tous les véhicules neufs commercialisés en Europe devront en être équipés.
Réglementée par la Charte européenne de la sécurité routière, cette loi vise à réduire les excès de vitesse contribuant à 30 % des collisions mortelles sur les routes d’Europe. La Charte espère que l’obligation d’installer une telle technologie à bord des véhicules permettra de déduire ce pourcentage de façon considérable.
Certains constructeurs proposent déjà des limiteurs de vitesse, aussi connus par le terme ISA (pour Intelligent Speed Assist), réglables par le conducteur, et qui empêchent le véhicule de dépasser la vitesse préréglée. D’autres modèles sont même munis d’un régulateur de vitesse intelligent qui réduit la vitesse de croisière quand le véhicule entre dans une zone de 50 kilomètres/heure ou moins. Toutefois, l’Union européenne aimerait que la technologie ISA soit encore plus précise à l'avenir.
Par exemple, elle pourait avoir recours à un amalgame de moyens pour arriver à ses fins. On pense, notamment, à l’utilisation de la caméra frontale, au système de navigation, au positionnement du véhicule et, même, à l’intégration de l’intelligence artificielle, ce qui permettrait au véhicule de s’adapter à son environnement en temps réel, et ce, même lorsqu’il sera impossible pour le véhicule de lire un panneau de circulation. Le véhicule réduirait ensuite automatiquement sa vitesse.
Évidemment, l’Union européenne reconnaît qu’un tel système peut montrer des défaillances causées par des données insuffisantes en cas d’intempéries. Voilà pourquoi elle recommande aux conducteurs de toujours rester alertes et conscients de leur environnement en conduisant. Elle laisse aussi un peu de temps aux constructeurs pour perfectionner la technologie avant l’entrée en vigueur en juillet 2024.
Pour ceux qui s’interrogent sur la possibilité de désactiver la fonction, la réponse est oui. Tout comme les systèmes actuels d’assistance à la conduite, ISA pourra être outrepassée si l’on enfonce la pédale d’accélérateur ou entièrement désactivée si l’on appuie sur un bouton.
L’objectif de cette loi n’est évidemment pas d’imposer des restrictions à l’automobiliste, mais plutôt de lui donner encore plus d’outils pour lui permettre d’éviter une collision ou de recevoir une contravention pour excès de vitesse.
Soulignons que, au Québec, nous avons nous aussi un problème d’excès de vitesse. En 2021, ils ont contribué à 24,5 % des collisions mortelles qui en comptaient 14 de plus qu’en 2020. Une loi semblable prendrait donc tout son sens chez nous.
En outre, si la technologie se montre réellement efficace durant les intempéries, une tempête de neige, par exemple, elle pourrait aider les automobilistes québécois à mieux connaître leur environnement et, ainsi, adapter leur conduite aux conditions avec encore plus de précision.
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