Une nouvelle page se tourne dans le Dieselgate alors que Fiat Chrysler est finalement arrivé à un accord à l’amiable avec les autorités américaines. Le groupe automobile a accepté de verser 515 millions de dollars américains (683 millions de dollars canadiens) à différentes autorités des États-Unis.
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Chez nos voisins du sud, Fiat Chrysler est accusé d’avoir installé dans plus de 104 000 véhicules un logiciel conçu pour truquer les émissions polluantes.
FCA devra également rappeler tous les véhicules non conformes pour qu’ils respectent les normes américaines.
Même s’il n’a pas formellement admis sa culpabilité, le géant italo-américain se dit être soulagé par cette annonce. Mark Chernoby, responsable de la sécurité en Amérique du Nord pour FCA, a déclaré à l’AFP que FCA était convaincu que la résolution de ce confit permettrait à ses clients de garder confiance dans le constructeur.
C’est en 2017 que la justice américaine avait porté plainte contre FCA. Elle accusait le constructeur d’avoir caché l’emploi d’un logiciel trafiquant le niveau réel des émissions polluantes pendant les tests de contrôle. À cause de ce logiciel, les véhicules, surtout des Jeep Grand Cherokee et camionnettes Ram, rejetaient dans l’air une plus grande quantité d’oxyde d’azote (NOx), un gaz associé à plusieurs problèmes respiratoires.
Sergio Marchionne, le PDG de Fiat Chrysler à cette époque, avait refusé de donner raison aux autorités américaines en indiquant qu’aucun logiciel de trucage n’avait été implanté.
La somme de 683 millions de dollars canadiens, bien qu’elle paraisse élevée, pourra être payée sans problème par Fiat Chrysler. Au troisième trimestre de 2018, la société avait mis de côté 1,08 milliard de dollars canadiens en prévision du règlement de ce conflit.