Jusqu’à récemment, le nom Cupra était associé à la division sportive de SEAT, une marque d’automobiles espagnole propriété du groupe Volkswagen AG. Depuis quelques années, Cupra s’émancipe de plus en plus au point de devenir une division à part entière au sein du groupe. Alors que SEAT n’a jamais été vraiment considéré pour l’Amérique du Nord, ce n’est pas le cas de Cupra. De l’aveu même du patron de la marque, l’entreprise explore en ce moment l’idée de s’installer en Amérique du Nord ; pour le moment, le tableau est très positif.
On entend souvent des rumeurs de marques européennes qui veulent s’installer ou, même, faire un retour en Amérique du Nord, ce terreau fertile à la vente d’automobiles. Toutefois, il est plutôt rare que ces belles paroles se concrétisent. Les choses changeront peut-être avec Cupra. Historiquement, Cupra était la division sportive de SEAT, une marque espagnole propriété de Volkswagen. Comme elle vend ses véhicules quasi exclusivement en Europe, SEAT n’a jamais été l’un des plus gros joueurs au sein du groupe Volkswagen. Avec Cupra, il semble que la direction ait un peu plus d’ambition. L’an dernier, Cupra a été introduite avec succès en Australie, ce qui a permis à la marque de connaître une forte hausse de ses ventes à l’échelle mondiale. Pour l’entreprise, la prochaine étape semble être l’Amérique du Nord, les États-Unis et le Canada.

Les rumeurs allaient bon train depuis un certain temps, mais quand, c’est le patron qui le dit, ce n’est plus une rumeur, c’est une nouvelle. Wayne Griffiths, chef exécutif de Cupra, lors d’une importante conférence de presse annuelle de la marque, a confirmé que Cupra explore le potentiel de l’Amérique du Nord pour s’y implanter. Non seulement confirme-t-il son projet, mais il semble que ce soit sur la bonne voie : « En ce moment même, nous testons notre marque avec des clients potentiels où nous pensons que les Nord-Américains aimeraient le design et les performances de Cupra. » « Je dois ajouter que, pour le moment, les résultats sont très prometteurs et très positifs.
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Pour l’heure, il n’y a pas encore d’information ni d’indication sur une date possible d’introduction de la marque au Canada. Le constructeur ne se donne pas de fenêtre d’exécution pour se lancer. De plus, toute la question de la distribution demeure un mystère. Froidement, il y a deux modèles possibles : primo, utiliser le réseau de concessions Volkswagen, et secundo, faire le passage à la modernité avec une approche de vente en ligne comme Tesla, Polestar ou d’autres constructeurs le proposent de plus en plus. En toute logique, la seconde option permettrait une expansion beaucoup plus rapide et efficace que la première.

La gamme Cupra est actuellement composée de dérivés de Volkswagen. Par exemple, dans les produits qu’on imagine au Canada, il y a la Cupra Born, essentiellement une Volkswagen ID.3, ainsi que le Concept UrbanRebel qui sera construit en parallèle avec la Volkswagen ID.2all récemment dévoilée. Dans le département des VUS, le Terramar est une nouveauté intermédiaire avec une motorisation hybride rechargeable, alors que le Tavascan, un VUS compact, propose aussi l’électrification complète. D’une manière générale, ce qui distingue Cupra du reste du groupe Volkswagen, c’est l’agressivité et le dynamisme des lignes de carrosserie.
L’avis de RPM
Une autre marque du groupe Volkswagen qui veut s’implanter en Amérique du Nord? Eh bien, pourquoi pas? D’autant plus qu’on favorise les motorisations électriques et un design unique en son genre. On adore l’idée de plus de diversité dans le parc automobile, mais deux questions demeurent : le constructeur sera-t-il en mesure de répondre à la demande des consommateurs? Y aura-t-il de la place entre Volkswagen et Audi en matière de prix?