En 2019, Cadillac Canada lançait le service Cadillac Live, une salle d’exposition virtuelle où les consommateurs pouvaient explorer les divers modèles du constructeur et discuter avec un représentant dans le confort de leur salon. Sans pression et sans intention de vente, Cadillac Live tentait de transformer la manière dont les consommateurs canadiens magasinaient un véhicule neuf. Trois ans plus tard, le service se révèle plus populaire que jamais et permet même à Cadillac de vendre plus de véhicules.
Si Cadillac Live n’était qu’un projet pilote lors de son inauguration, il est aujourd’hui un maillon important dans la chaîne de magasinage du consommateur. Selon Philippe-André Bisson, responsable des Communications pour General Motors du Canada, le service aurait enregistré 100 000 sessions individuelles dans toute l’Amérique du Nord en 2020.
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La pandémie a aidé
En fait, les statistiques de Cadillac Live démontrent que la pandémie de COVID-19 a été particulièrement favorable pour ce service. En effet, on observe une augmentation de 15 % des sessions entre 2020 et 2021. En outre, Cadillac se targue du fait que son service virtuel a connu une augmentation de 22 % pour les essais routiers générés par Cadillac Live durant la même période.
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« En gros, les chiffres augmentent année après année pour le nombre d’appels et d’essais routiers depuis l’ouverture en 2019. Ceci nous indique que de plus en plus de consommateurs préfèrent une plateforme comme Cadillac Live pour l’achat de leur véhicule », nous a confié M. Bisson dans un échange de courriels.
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Voir l’avenir avant les autres ?
Cadillac aurait-elle vu venir une tendance avant d’autres avec ce service ? Lors de son inauguration, l’industrie de l’automobile tentait déjà de révolutionner la manière d’acheter un véhicule sur plusieurs fronts.
Par exemple, Genesis et Tesla proposaient des modèles d’affaires corporatifs, c'est-à-dire que l’achat s’effectuait par l’entremise d’une transaction en ligne avec livraison du véhicule à domicile. Volvo et Porsche proposaient même l’option de se procurer un véhicule en vertu d’un abonnement mensuel, et certains groupes de concessions de la grande région de Montréal avaient déjà entamé le principe d’une salle d’exposition servant uniquement à la consultation et aux essais routiers.
Il était difficile à l’époque de prédire si ces nouvelles tendances allaient porter des fruits. Dans le cas de Cadillac, il est évident que la pandémie de COVID-19 a joué en sa faveur. Aujourd’hui plus que jamais, notre civilisation fonctionne virtuellement et transige en ligne pour presque tout. Un service de magasinage automobile virtuel, gratuit et sans pression comme celui de Cadillac prend aujourd’hui tout son sens.
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