Au cours de l’année 2019, BMW souhaite simplifier les options et les variantes disponibles pour la plupart de ses voitures, dans le but de diminuer les coûts de production et de certification. C’est ce que le directeur des finances chez BMW, Nicolas Peter, a statué lors d’une entrevue avec Reuters. En Amérique, une des options qui ne survivra pas au couperet est la transmission manuelle de la Série 2 coupé.
Peter a aussi révélé que le constructeur réduirait le nombre de véhicules distincts offerts en Amérique. Pour l’instant, BMW vend vingt types de carrosserie différents ici, sans compter les versions de haute performance M.
« Nous avons plus de 100 modèles de volant à offrir. Est-ce réellement nécessaire ? », s’est questionné le directeur des finances.
L’offre moteur sera également diminuée, plus particulièrement en Europe. L’actuelle Série 5 peut être vendue aux européens avec quatre moteurs diesel différents. Nicolas Peter estime qu’il ne faut pas s’attendre à voir autant de moteurs offerts dans la prochaine génération de cette berline.
BMW justifie ce processus de simplification par son désir d’augmenter les sommes consacrées à des fins de recherche et de développement, notamment dans le domaine des véhicules électriques et des véhicules autonomes. Cette décision n’est pas étrangère au fait que la Chine impose des quotas de véhicules électriques, ce qui force les constructeurs à en développer afin de garder une part de marché appréciable.
Également, puisque la vente de véhicules électriques est moins profitable que la vente de véhicules à moteur thermique, chaque économie réalisée par le constructeur allemand sera salutaire.
Actuellement, environ 5,5 % du revenu total du constructeur est consacré à la recherche et au développement, mais on espère, chez BMW, que ce chiffre oscillera entre 5,5 et 6 % d’ici trois ans grâce à cet exercice de simplification.