Une voiture a réussi à faire arrêter tous ceux qui se sont trouvés devant elle au Salon de Genève. Non, il ne s’agit pas de la dernière Audi ou de la dernière Porsche, ni d’une Ferrari ou d’une Lamborghini, mais bien d’une création issue d’une petite entreprise suédoise qui fabrique des bolides d’exceptions depuis plus de 15 ans.
La dernière œuvre du groupe, la Regera, repousse toutes les limites atteintes par la marque jusqu’ici. La bête présentée à Genève n’est pas seulement spectaculaire, elle dégaine plus rapidement que Lucky Luke.
Oui, sans blague!
Avec un moteur V8 de 5 litres biturbo qui produit 1100 chevaux (oui, vous avez bien lu), la Regera, mot qui signifie « régner » en suédois, s’impose comme la voiture de production la plus puissante à avoir vu le jour. Cependant, il n’y a pas que le moteur à chambre de combustion interne ICE (ICE pour Internal Combustion Engine) qui contribue à cette puissance. La Regera est une voiture hybride et profite de l’aide de trois moteurs électriques qui produisent à eux seuls 700 chevaux.
Au combiné, la poussée grimpe à 1500 chevaux. C’est 530 de plus que LaFerrari de Ferrari.
La transmission de la puissance se fait comme suit. Le moteur à combustion envoie sa force aux roues arrière pendant que deux moteurs électriques sont chacun reliés à une des roues arrière. L’autre module électrique est couplé au moteur à combustion et agit comme agent de liaison avec le système de transmission directe de Koenigsegg.
Au niveau des performances, c’est ahurissant. Avec cette voiture, on ne parle pas du 0-100 km/h, qui s’efface en 2,7 secondes soit dit en passant, mais plus du 0-300 km/h, atteignable en seulement 12 battements d’aiguille. Ajoutez-en huit de plus et vous verrez le chiffre 400 atteint au compteur.
Le prix de ce jouet? 1,7 million d’euros.
Si vous en avez les moyens, dépêchez-vous, car seulement 80 exemplaires seront produits. Pourquoi 80? Parce que ce chiffre symbolise le principe de la domination dans la théorie numérique élaborée par Pythagore. C’est du moins ce qu’on peut lire sur le site de Koenigsegg.
Décidément, l’entreprise ne souffre d’aucun complexe.