La folie des VUS compacts ne se dément pas et Volkswagen a bien l’intention d’en profiter. C’est le constat auquel nous sommes arrivés après avoir assisté à la présentation du Volkswagen Taos, un nouveau VUS compact qui se positionne sous le Tiguan et dont le dit est d’attirer de nouveaux clients chez Volkswagen. Au menu, un format compact mais avec beaucoup d’espace intérieur et un nouveau moteur 4-cylindres 1,5 litre turbocompressé.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, détaillons la stratégie de Volkswagen. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le Taos est un VUS compact et non un sous-compact. On vise chez Volkswagen à avoir une stratégie similaire à ce qu’on a avec les deux Atlas, c’est-à-dire de proposer deux VUS de format différent dans la même catégorie. Il est donc plus court de 236 mm (9,3 pouces) qu’un Tiguan.
Un style évolutif
À la vue du Taos, l’on comprend que les VUS Atlas et Atlas Cross Sport ont servi d’inspiration. Des phares à DEL (sur toutes les versions) sont placés de chaque côté d’une grille de calandre enveloppante, ornée pour certaines versions d’une bande de DEL qui renforce la signature visuelle. Les arches de roues équarries, mimant celles de l’Atlas, permettent d’accentuer le côté aventurier alors que la forme de la fenestration en fait tout autant. À l’arrière, les feux de position à DEL, le court porte-à-faux et le mot Taos bien ancré au bas du hayon sont des éléments caractéristiques.
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À bord, on a adopté l’approche Jetta. En effet, le tableau de bord est composé de trois parties distinctes en partant du haut vers le bas, soit la surface, le système d’infodivertissement et le bas, comprenant les commandes de climatisation bizone. Ces trois sections sont séparées par des couleurs contrastantes et des textures différentes, ajoutant un peu de vie aux habitacles traditionnellement très monochromes de Volkswagen. De série, les sièges deux-tons – en tissu, en similicuir ou en cuir – ajoutent également de la vie à bord alors que l’instrumentation numérique de 8 pouces confirme le côté technologique. Les versions plus équipées vont recevoir un écran plus gros.
L’équipement sera une des cartes de visites du Taos. En plus de tous les systèmes d’assistances à la conduite de la suite IQ Drive proposés en option, le Taos pourra être muni de sièges ventilés, de phares directionnels à feux de route automatiques, du démarrage à distance et d’un hayon électrique. N’oublions pas le système d’info-divertissement de 8 pouces (6,5 pouces en entrée de gamme) équipé de l’application App Connect. En matière d’espace, son coffre de 798 litres peut être agrandi à 1 877 litres en rabattant les dossiers.
Mécanique classique
Le côté technique apporte quelques éléments nouveaux. On utilise toujours la plateforme MQB, mais on utilise un 4-cylindres turbocompressé de 1,5 litre, supposément plus économe de carburant et plus véloce. Déviré du moteur 4-cylindres 1,4 litre présent dans la Jetta, ce nouvel engin propose une puissance de 158 chevaux, mais surtout 184 lb-pi de couple. Une boîte automatique à huit rapports est de série avec la traction, alors que le rouage intégral 4Motion jumelé à une boîte automatique à double embrayage à sept rapports est offert moyennant supplément.
Pour le moment, aucune motorisation hybride ou hybride enfichable n’est envisagée. L’intégration d’une motorisation hybride 48 volts n’est toutefois pas exclue.
Le Volkswagen Taos 2022 – proposé en version Trendline, Comfortline et Highline – sera assemblé à l’usine de Puebla au Mexique, aux abords de la Jetta et du Tiguan. Il arrivera au Canada au cours du deuxième trimestre de 2021 à un prix qui n’a pas encore été annoncé.