Les nostalgiques retiennent leur souffle à chaque nouvelle génération du Volkswagen Transporter/Caravelle/Multivan/Eurovan/Type 2. Bonne nouvelle, après des années de noms différents sur presque chaque marché, Volkswagen rapatrie enfin le tout sous l’appellation Multivan et le fait entrer dans le XXIe siècle avec une première motorisation hybride enfichable en option.
Pour cette septième génération, Volkswagen joue autant de conservatisme que d’audace avec le design du Multivan. On le reconnait immédiatement et il ne laisse planer aucun doute sur ses origines. Après tout, Volkswagen ne peut pas trop jouer avec son apparence, il s’agit de l’un de ses véhicules les plus emblématiques. Fidèle aux quatre dernières générations, l’allure générale demeure très carrée. Toutefois, suivant la tendance des dernières versions, les éléments éclairants s’amincissent.
On attire l’attention sur la configuration du pare-brise qui s’étire vers l’avant, suffisamment pour permettre le retour d’une autre vitre dans le pilier A. On est encore loin du « 18 Windows », mais la référence est directe. Il y a beaucoup d’attention à l’avant avec un capot plus plat que jamais et l’intégration de projecteurs aux DEL maintenant très caractéristiques chez Volkswagen. Histoire de faire un lien avec les véhicules électriques I.D., on voit même une bande lumineuse transversale dans la calandre. Au profil, on voit encore mieux la typique peinture à deux tons avec une séparation claire déterminée par la ligne de carrosserie qui fait le tour du véhicule.
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À l’arrière, on suit une approche similaire avec des feux plus compacts. Avec cette approche, on voit bien que le Multivan est plus large et moins haut que son prédécesseur. C’est aussi l’occasion de souligner que ce Multivan T7 est actuellement réservé pour les versions passagères. Les fourgons demeurent, pour le moment, dans la génération T6.
Dans la cabine, Volkswagen offre un environnement hautement pratique et fonctionnel pour sept personnes, du moins dans la configuration illustrée. Comme toujours, on multiplie les astuces pour le confort des occupants. Le constructeur soutient que les sièges sont maintenant 25% plus légers. Par conséquent, il est plus facile de les manipuler. Bon point puisqu’il est toujours possible de tourner les assises centrales sur 180 degrés.
Ce qui risque d’en séduire plus d’un est l’intégration d’une table ajustable en hauteur et à configuration variable. Ce n’est pas la première fois qu’on voit cet accessoire dans ce type de véhicule, mais l’exécution est particulièrement intéressante dans le Multivan.
En termes de mécanique, Volkswagen arrive avec deux approches, une traditionnelle et une résolument plus moderne. À l’ouverture de la gamme, deux moteurs 4-cylindres à essence sont livrables avec des puissances de 134 et 148 chevaux. Toutefois, la version la plus intéressante sera indéniablement munie de la mécanique hybride enfichable eHybrid. On parle alors d’un 4-cylindres de 1,4 litre de 148 chevaux assisté d’un moteur électrique de 85 kilowatts permettant un total combiné de 215 chevaux. Dans tous les cas, on parle d’une transmission automatique DSG, à double embrayage, à 7 rapports pour les moteurs conventionnels et 6 rapports pour l’eHybrid.
Pour le moment, Volkswagen demeure assez discrète sur certaines informations clés comme l’autonomie électrique ou même la taille de la batterie. Tout ce que le constructeur affirme est que le Multivan sera en mesure de faire de courts trajets urbains en mode électrique.
Inutile d’insister sur le fait que l’Amérique du Nord n’aura pas droit au Multivan T7. La dernière fois que nous avons eu ce fourgon était entre 1993 et 2003 sous le nom Eurovan. Dans notre cas, il faudra attendre l’ID Buzz électrique prévu d’ici la fin de 2022.
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