La Volkswagen Golf de nouvelle génération ne sera pas commercialisée chez nous, et c’est bien décevant. Cependant, nous aurons droit aux versions de performance GTI et R. Pour faire le pont, on découvre la GTI Clubsport qui, malheureusement, demeurera un fantasme.
Volkswagen sait faire des petits bolides qui frisent la perfection en matière d’équilibre et de performance. Il suffit de penser aux GTI et R qui brillent de tous leurs feux depuis des années. Le fossé entre les deux laisse toutefois de la place pour un autre modèle ; dans le cas présent, il s’appelle GTI Clubsport. Jusqu’à maintenant, nous n’avons jamais eu droit à ce modèle chez nous. Avec la disparition à venir de la Golf au Canada, nous nous permettons d’espérer, d’avoir le fantasme que la Clubsport se pointera chez nous, mais rien n’est moins sûr.
Cette petite boule de dynamisme a pourtant tout pour nous séduire. Construite sur la base de la Golf Mk8, mais plus précisément de la GTI, elle jouit de plusieurs transformations qui la rendent encore plus désirable. Sur le plan du style, Volkswagen adopte une approche beaucoup plus joviale avec un pare-chocs unique et une présentation plus agressive grâce à l’intégration d’une jupe en bas de caisse. De profil, les jantes, au design sublime, atteignent les 19 pouces, et l’on obtient une applique décorative qui donne le ton en termes de sportivité au modèle. À l’arrière, le diffuseur prend du volume, et un becquet en deux sections au sommet du coffre offre un meilleur écoulement de l’air en plus de conférer à la voiture une allure ravageuse.
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Toutefois, ce qui définit la Clubsport, ce sont ses améliorations techniques. Ça débute avec un moteur à 4 cylindres turbocompressé de 2,0 litres dont la puissance passe de 242 à 296 chevaux et dont le couple atteint les 295 livres-pieds contre 273 dans le cas d’une simple GTI. Pour y arriver, Volkswagen a changé la configuration de l’unité de commande, intègre un système de refroidissement plus gros et, surtout, adopte une turbocompression développée par Continental. Une fois mariée à une boîte de vitesses automatique à double embrayage à 7 rapports, la Clubsport devrait boucler le 0 à 100 kilomètres/heure sous les 6 secondes.
Pour les plaisirs coupables, les ingénieurs ont continué de pousser la note avec un différentiel avant VAQ plus performant que l’ancien XDS. Ce passage permet de jouer avec sa configuration en fonction du mode de conduite. L’angle de carrossage des roues avant est revu à la hausse tout comme les composants dynamiques des suspensions. Toujours près des roues, les étriers de freins passent à 2 pistons et offrent plus de mordant. Dans la même veine, les systèmes ABS et de contrôle de la stabilité sont plus permissifs. Le clou du spectacle est certainement le DCC (Dynamic Chassis Control) qui offre pas moins d’une quinzaine de configurations différentes allant de Confort à Sport. On retrouve même dans la programmation une application spécifique à la célèbre boucle nord du Nürburgring.
Plusieurs d’entre nous sont en train de saliver à l’idée même de l’existence de cette version de haute performance de la GTI, mais ils devront rester sur leur faim. Volkswagen Canada nous a confirmé que la GTI Clubsport ne sera pas commercialisée au Canada. Déception sur toute la ligne !