Volkswagen Atlas 2024 : au revoir VR6, bonjour moteur à 4 cylindres plus puissant

Malgré les efforts de Volkswagen de pénétrer le segment des VUS intermédiaires à trois rangées de sièges avec l’Atlas, le constructeur ne réussit pas à détrôner les ténors de la catégorie au palmarès des ventes.

À titre de référence, Volkswagen a vendu à peine 60 000 exemplaires au Canada et aux États-Unis en 2022. C’est nettement loin derrière le Honda Pilot (102 572), le Toyota Highlander (232 133) et, même, le Ford Explorer (217 763). On comprendra donc Volkswagen de vouloir mousser les ventes de son gros bonhomme. Voilà pourquoi elle lui apporte une importante mise à jour pour l’année modèle 2024.

Le dévoilement du Volkswagen Atlas et Atlas Cross Sport 2024 confirme notre hypothèse : Volkswagen n’ira pas de l’avant avec une refonte complète du modèle étant donné qu’elle ne compte plus développer de nouveaux véhicules thermiques. Priorisant désormais l’électrification, le géant allemand étirera plutôt ses modèles thermiques populaires par l’entremise de mises à jour. Voilà donc ce qu’est le nouvel Atlas : un rafraichissement majeur du modèle existant.

Design légèrement retouché

Toujours construits à l’usine de Volkswagen située à Chattanooga, au Tennessee, les Atlas et Atlas Cross Sport 2024 arborent un tout nouveau visage. Ça commence par des blocs optiques à DEL redessinés, un pare-chocs différent et une nouvelle grille de calandre. Tout comme les ID.4 et Golf GTI/R, une barre lumineuse à DEL s’étend horizontalement au-dessus de la grille. En toute honnêteté, je trouve que ça confie à ce costaud VUS une allure très étrange.

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En plus de nouvelles jantes et de couleurs de carrosserie, la partie arrière a aussi été retouchée. Il y a maintenant un peu plus de chrome, notamment sur une barre horizontale située sous les feux. Tout comme les phares, ceux-ci sont rattachés par une barre à DEL qui traverse la partie supérieure du hayon.

Habitacle modernisé

C’est dans l’habitacle qu’on observe les changements les plus importants, notamment au chapitre de l’ergonomie et de l’instrumentation. En fait, il s’agit carrément des mêmes commandes tactiles, du même affichage numérique (10,25 pouces) et du même système multimédia (écran de 12 pouces) que dans les Volkswagen Golf GTI et R, pour le meilleur et pour le pire. On ne sait pas si le constructeur a corrigé les lacunes ergonomiques de ces systèmes. Nous devrons mettre l’Atlas à l’essai pour le confirmer.

L’habitacle de l’Atlas ajoute néanmoins quelques touches de finition agréables, comme du similibois qui s’étend tout au long de la planche de bord et dans les intérieurs de portières. Il y a aussi la possibilité d’entièrement personnaliser l’éclairage ambiant.

Changement dans les motorisations

Sous le capot, toute la gamme de l’Atlas et l’Atlas Cross Sport délaisse l’ancien moteur V6 (VR6) de 3,6 litres. Le constructeur priorise donc le moteur à 4 cylindres turbocompressé de 2,0 litres. Il devient la seule option motrice. Celui-ci a toutefois reçu quelques révisions mécaniques, lui permettant de développer plus de puissance et de couple. Il passe donc de 235 à 269 chevaux et de 258 à 273 livres-pieds, soit 7 livres-pieds de plus que le défunt V6.

Toujours jumelé à une boîte de vitesses automatique à 8 rapports et à la transmission intégrale 4MOTION, l’Atlas préserve la même capacité de remorquage maximale de 2 268 kilos (5 000 livres).

Volkswagen compte annoncer l’échelle de prix des Atlas et Atlas Cross Sport 2024 quelques semaines avant sa commercialisation, prévue au début de l’été. D’ici là, RPM l’aura mis à l’essai pour vous livrer ses impressions.

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