Cette fois pourrait bien être la bonne, puisque toutes les planètes sont alignées pour que le Volkswagen Amarok arrive finalement dans le marché nord-américain. En effet, la première génération nous a boudés pour une foule de raisons, dont les normes antipollution et de sécurité qui imposaient trop de changements à l’intégrité du véhicule pour maintenir un prix concurrentiel. Cette fois, les choses risquent fort d’être différentes puisque le nouvel Amarok est construit sur la base du Ford Ranger 2023 de la nouvelle génération.
Ford nous dit que ce Ranger n’est pas destiné à l’Amérique du Nord, mais on y croit difficilement dans un monde de rationalisation et de limitation des coûts de production. On nous avait d’ailleurs dit la même chose la dernière fois, et nous avions découvert, à quelques détails près, le même Ranger que partout ailleurs dans le monde. Comme le nouveau Ranger arrivera d’ici deux ans, on peut croire qu’il en sera de même pour l’Amarok. Restons optimistes et nous verrons bien.
Bien du Volkswagen
Les deux camionnettes partagent l’essentiel de leurs composants techniques, dont la structure en échelle. Les moteurs viennent à la fois de Volkswagen et de Ford. Pour les marchés émergents, à l’ouverture de la gamme, on découvre un 4-cylindres Diesel de 2,0 litres de 148 chevaux ; si l’on opte pour le même bloc-moteur flanqué de deux turbocompresseurs, la puissance passe alors à 206 chevaux. Toujours au gazole, un V6 de 3,0 litres développe entre 238 et 247 chevaux, selon l’endroit où il est vendu. Finalement, le 4-cylindres EcoBoost de 2,3 litres à essence développe une cavalerie de 298 chevaux. On aura des rouages à 2 ou à 4 roues motrices, alors que la motorisation de base peut être jumelée à une boîte de vitesses manuelle ; dans tous les autres cas, on parle d’une automatique à 10 rapports. Cette dernière vient d’ailleurs fort possiblement des ateliers de Ford.
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Les capacités évoluent en fonction de la motorisation, mais, au sommet de la gamme, l’Amarok est en mesure de remorquer jusqu’à 3 500 kilos (7 716 livres). Dans la caisse, il peut porter jusqu’à 1 000 kilos (2 200 livres). On améliore également la capacité de chargement sur le toit pour être en mesure d’y ajouter des accessoires, dont une tente pour 4 personnes ; ce sont donc 350 kilos (772 livres) qui y sont maintenant autorisés. Les mesures évoluent partout avec un empattement plus long de 173 millimètres (6,8 pouces) à 3 270 millimètres. Selon le constructeur, le gain d’espace va surtout au dégagement pour les occupants arrière.
En matière de design, l’Amarok ne laisse pas paraître ses origines Ford. Il adopte ses propres traits en continuité avec la nouvelle génération de Volkswagen. Un peu comme sur le Taos, on retrouve un aménagement de calandre en X. Les projecteurs ont à DEL, et l’on retrouve deux bandes de caractère au sommet et à la base des blocs optiques. Les arches de roues sont proéminentes pour assurer une allure distinctive. Selon la version, un arceau est de la partie dans la caisse. Pour ce qui est des feux, on découvre une forme en C, alors que le panneau de caisse voit l’inscription AMAROK en grande lettre s’embosser dans la structure.
Dans l’habitacle, les stylistes offrent encore plus de possibilités en matière d’équipement comme l’instrumentation entièrement numérique et l’intégration d’un écran de 12 pouces au centre du tableau de bord. Comme toujours chez Volkswagen, c’est très angulaire. Volkswagen affirme intégrer jusqu’à 20 aides ou assistances à la conduite dans le modèle le plus équipé.
L’avis de RPM
Avec toute l’effervescence qu’on connaît dans le segment des camionnettes compactes, Volkswagen a l’occasion tant attendue d’entrer dans ce populaire marché en Amérique du Nord. Le partenariat avec Ford devrait servir cette cause ; si tout va bien, l’Amarok devrait se pointer ici en 2024.
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