Le Subaru Crosstrek est l’un des modèles les plus attirants pour le marché québécois. Avec le renouvellement de la génération pour 2024, même s’il s’agit d’une variation de l’Impreza, Subaru décide de le traiter encore plus en configuration VUS.
Pour le moment, il importe de savoir que le modèle dévoilé est prévu pour le Japon. La version nord-américaine n’est toujours pas présentée. Toutefois, à l’exception des motorisations et de la position du volant, ce qu’on voit aujourd’hui a toutes les chances d’être le Crosstrek nord-américain pour l’année modèle 2024.
Prêt pour plus d’aventure
Subaru a clairement trouvé un bon fournisseur de plastique noir pour l’habillage de ses carrosseries. À l’exemple des versions Wilderness, cette troisième génération de Crosstrek propose des appliques de protection en plastique qui sont plus présentes que jamais. Il faut toutefois admettre qu’on note plusieurs éléments de design intéressants comme l’aménagement de la calandre sans cadre. Les grandes arches noires structurent en hauteur le pare-chocs pour une configuration VUS. Pour ce qui des phares entièrement à DEL, ils semblent venir directement du défunt QX30 d’Infiniti.
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De profil, on reconnaît la recette des arches de roues proéminentes, toujours en plastique, qui offrent une excellente protection. Tout comme pour la WRX, elles viennent maintenant avec des ouvertures pour l’écoulement de l’air ou de la boue, c’est selon ! Les roues seront de 17 ou de 18 pouces selon l’équipement. Recette gagnante, le Crosstrek reconduit ses longerons de toit. Pour l’arrière, on retrouve des airs de la Legacy dans la configuration des feux à DEL. Avec une lentille partiellement fumée et en forme de C, c’est plus moderne. On note toujours d’importantes appliques noires, et ce, pour les mêmes raisons, la protection et la décoration. On pourrait croire qu’il ne s’agit que d’un rafraîchissement ; même si les mesures sont presque identiques, l’ensemble de la carrosserie est redessiné. Le véhicule est même 15 millimètres plus long.
Habitacle sans surprise
Le Crosstrek reprend presque intégralement la planche de bord que nous avons découverte dans la nouvelle génération de la WRX. Alors qu’on conserve une instrumentation ultra-traditionnelle, l’écran central passe à 11,6 pouces. Par rapport à la WRX, seul l’aménagement de la console centrale diffère. Pour le plaisir des yeux, Subaru ajoute des seuils de protection aux portières et au coffre avec un design montagnard. Bon point pour la visibilité, les caméras du système EyeSight au sommet du pare-brise sont maintenant passablement plus compactes, donc moins intrusives et compromettantes pour la visibilité.
Le 2,5-litres et ?
Cette génération du Crosstrek n’est pas toute nouvelle. En fait, Subaru conserve la même plateforme SGP (Subaru Global Platform) qu’on retrouve sous tous les véhicules de la marque, mais depuis 2017 dans la gamme de l’Impreza. Les mesures sont, à quelques millimètres près, identiques. Sous le capot, il n’y a pas encore de confirmation, mais le 2,5-litres a de très fortes chances d’être de retour. C’est donc sur la motorisation de base que nous nous questionnons. Subaru conservera-t-elle ou remplacera-t-elle le 2,0-litres ?
L’avis de RPM
Subaru renouvèle la Crosstrek, un de ses modèles phares, particulièrement au Québec. Avec son rouage intégral se série et son format compact, elle a toujours su séduire. Toutefois, pour réellement être à la page de l’humeur des Québécois, Subaru devra nous offrir une forme d’électrification sous le capot.
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