L’Aston Martin Valhalla 2026 veut faire frissonner Ferrari et Lamborghini

Aston Martin titille le monde de l’automobile depuis des années avec son exotique Valhalla depuis la présentation du premier concept en 2019 puis d’un second en 2021. Nous voilà maintenant avec la version de production dont l’assemblage débutera au 2^e trimestre de 2025. Il s’agit d’une Aston Martin d’exception à bien des égards ; et avec la fin de la production de l’hypercar Valkyrie, la Valhalla trône au sommet de la gamme de Gaydon.

Avec cette voiture, Aston Martin délaisse son approche traditionnelle de motorisation avant. On propose cette fois-ci un coupé à moteur placé en position centrale arrière. Par conséquent, toute la configuration de la carrosserie est inhabituelle pour le constructeur. Le style est encore une fois la plus grande carte de visite d’Aston Martin. L’ensemble de la carrosserie est en fibre de carbone et fait appel à l’aérodynamisme pour optimiser les performances. À 240 kilomètres/heure, on note jusqu’à 600 kilos de pression négative sur la carrosserie pour coller la voiture à la route. Les détails sont nombreux : les ailes presque détachées de la carrosserie, la réinterprétation de la grille de calandre de la marque, l’aileron actif et, bien sûr, les feux arrière constitués de petites languettes comme on en trouvait sur la Vulcan en 2016.

Dans l’habitacle, la fibre de carbone s’invite au spectacle tout en étant souvent recouverte de cuir. Ce qui frappe dès le premier coup d’œil c’est la présence d’un volant presque carré avec un sommet et un fond plat. Une fois qu’on a pris place derrière le volant, ce sont les deux écrans qui prennent le pas. Aston Martin soutient que les écrans ont leur propre signature graphique pour se démarquer du reste de la gamme. Fait intéressant pour les puristes de la conduite sportive, les sièges sont fabriqués d’une seule pièce, et l’on retrouve la position optimale des hanches à la hauteur des chevilles. Comme on est dans l’environnement Aston Martin, il n’est pas étonnant de savoir que la personnalisation par les ateliers Q sera au cœur de la conception de chacune des 999 Valhalla produites.

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Mécanique de haute voltige

À la base, toute la structure centrale du bolide est en fibre de carbone, alors que les extrémités sont en aluminium. Le cœur de la bête? Un moteur V8 biturbo de 4 litres d’origine Mercedes-AMG offre une conception revue pour optimiser l’expérience. Dans le lot des changements, on compte sur l’apport d’un système de lubrification à carter sec et d’un vilebrequin à plat à 180 degrés, une approche souvent utilisée en course automobile. Les ingénieurs ont conçu de nouveaux arbres à cames et collecteurs d’échappement alors que les turbos sont plus gros que ceux de la DBX707. Au compte, le moteur thermique seulement développe 817 chevaux, ce qui en fait le plus puissant des moteurs Aston Martin.

À cela, on ajoute pas moins de 3 moteurs électriques. Avec cette addition, la puissance totale de la mécanique est de 1 064 chevaux, et le couple, de 811 livres-pieds. Ce moteur est jumelé à une toute nouvelle boîte de vitesses automatique à 8 rapports à double embrayage pour le train arrière. Première Aston Martin hybride rechargeable, la voiture est en mesure de rouler sur une maigre distance de 14 kilomètres sur le mode électrique. Toutefois, on comprend bien que l’apport de l’électrification sert ici la puissance et non pas l’économie de carburant.

Avec ses 3 moteurs électriques, la Valhalla offre un rouage intégral. On va plus loin avec la récupération de l’énergie au freinage et l’annulation de tout délai dans la turbocompression. Le moteur électrique avant sert également de vecteur de couple, alors que, à l’arrière, on obtient un différentiel électronique à glissement limité. En combinant l’ensemble de ces technologies, l’Aston Martin Valhalla boucle le 0 à 100 kilomètres/heure en 2,5 secondes et peut atteindre une vitesse de pointe limitée à 350 kilomètres/heure. À tout hasard, il s’agit du même temps d’accélération que les Ferrari SF 90 et Lamborghini Revuelto.

D’un point de vue dynamique, tous les composants sont faits pour optimiser le comportement routier et les hautes performances. L’ensemble des éléments pouvant être modulés, comme la direction, les suspensions actives, l’aérodynamique actif, le système de freinage et les assistances à la conduite, sont intégrés sous la coupole du IVC, l’Integrated Vehicle Dynamic Control. Les paramètres de performance de la Valhalla évolueront en fonction du mode de conduite sélectionné ou de la préférence du conducteur.

L’Aston Martin Valhalla 2026 arrivera au cours de l’année 2025. Pour le moment, on ne connaît pas le prix du bolide. Pour l’heure, la production prévue est de 999 exemplaires pour le coupé. Comme on est chez Aston Martin, on peut s’attendre à une version Spider au cours des mois à venir. Il y a aussi de très fortes chances de voir une version AMR encore plus performante.

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