En septembre dernier, Hyundai a dévoilé la version internationale de son populaire VUS compact, le Tucson. C’est maintenant au tour des Nord-Américains de le découvrir. Il est identique, mais on en apprend plus sur ses motorisations et son équipement.
Profitant du nouveau langage stylistique « sportivité sensuelle » de Hyundai, le Tucson délaisse ses formes rondelettes pour des angles extrêmement prononcés, coupés au couteau. Au-delà des traits de carrosserie affirmés, ce qui frappe le plus sera sans contredit l’aménagement de la partie avant du véhicule où les éléments éclairants s’intègrent au sein même de la calandre. On ne peut pas dire que les stylistes de Hyundai ne sont pas audacieux.
De profil, on suit les traces du Toyota RAV4 avec des lignes dans tous les sens. Disons que le tout se montre assez chargé, mais, encore une fois, c’est distinctif. Comme c’est le cas de la plupart des constructeurs, Hyundai adopte pour le Tucson une présentation imitant un toit flottant soutenu par une applique de chrome ou d’aluminium satiné. Bonne note pour la généreuse protection de bas de caisse et le design des jantes.
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Pour l’arrière, encore une fois, c’est l’audace qui prédomine avec l’aménagement de l’unique feu arrière à la structure d’origine. Tout comme à l’avant, les DEL sont à l’honneur partout. Histoire de ne pas rompre les lignes, aucun pot d’échappement n’est perceptible, et l’on retrouve les clignotants et les feux de recul dans la partie inférieure du pare-chocs. Pour l’instant, les seules images dévoilées illustrent probablement la version Ultimate, la plus équipée.
Dans l’habitacle, encore une fois, c’est identique au modèle international, le contraire nous aurait étonnés. On passe à l’ère moderne avec l’intégration d’écrans numériques presque partout, du moins pour les modèles les plus cossus. L’instrumentation entière se résume maintenant à une toute petite palette, alors que l’écran multimédia passe à 10,25 pouces comme dans les plus récents véhicules sud-coréens. Les possibilités d’équipements seront aussi plus intéressantes et plus complètes. Dans le lot, on obtient des accessoires comme les compatibilités Apple CarPlay et Android Auto de même que le volant chauffant et les sièges chauffants et ventilés. Parmi les caractéristiques de sécurité de série, on compte sur la détection d’impacts à l’avant, le système antilouvoiement, les phares automatiques de même que la détection d’occupants sur la banquette arrière.
En termes de mécanique, le Tucson fera son entrée dans la modernité avec plusieurs choix de motorisations. À l’ouverture de la gamme, il accueille le 4-cylindres de 2,5 litres de la Sonata 2020 avec une cavalerie de 187 chevaux, et un couple de 178 livres-pieds. Cette mécanique sera livrable avec un rouage intégral HTRAC ou la traction. Comme la Sonata, elle aura droit à une boîte de vitesses automatique à 8 rapports. Viennent ensuite les versions plus écolos. La première sera une motorisation hybride inédite pour Hyundai : un 4-cylindres de 1,6 litre turbocompressé de 177 chevaux jumelé à un moteur électrique de 59 chevaux. Hyundai soutient que la puissance combinée sera de 226 chevaux, et le couple total, de 258 livres-pieds. La batterie du système hybride a une capacité de 1,49 kilowattheure. À titre de comparaison, notez que celle du Toyota RAV4 hybride est de 1,6 kilowattheure.
Plus tard, l’hybridation ira plus loin avec une version rechargeable qui reprend la même mécanique mais avec une batterie de plus grandes dimensions. À ce chapitre, nous avons été légèrement déçus d’apprendre que la batterie n’aura une capacité que de 13,8 kilowattheures.Selon les premières estimations, le Tucson PHEV ne serait en mesure de faire que 45 kilomètres sur le mode électrique. On est loin des 63 kilomètres du Toyota RAV4 Prime et de sa batterie de 17,8 kilowattheures. Il y a toutefois une bonne nouvelle, toutes les versions hybrides et PHEV seront offertes avec le rouage intégral HTRAC. Il s’agit là d’un avantage face au Ford Escape PHEV qui n’est actuellement offert qu’en traction.
Hyundai espère donner au Tucson des lettres de noblesse quant à la sportivité. Dès le lancement, nous verrons une version N-Line à l’allure dynamique. Pour l’instant, même si les rumeurs vont bon train, on ne sait pas encore si la mécanique sera aussi revue. On entend entre les branches qu’il serait possible de voir un 4-cylindres turbocompressé de 290 chevaux sous le capot.
Nous aurons plus de détails et de confirmations sur les prix lorsque l’arrivée du modèle en concession sera imminente. Il est attendu pour le printemps prochain, alors que la version PHEV attendra l’été avant de se pointer.