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Le Ford Transit roule sa bosse dans le monde des fourgons commerciaux depuis des décennies, soit depuis 1965 en Europe. Comme il s’agit de l’un des modèles les plus populaires dans son segment, le constructeur a diversifié sa gamme au fil des années et offert des versions plus compactes comme les Transit Custom, Transit Connect et le petit Transit Courrier. Comme il suit la tendance actuelle, l’électrification s’invite. Après l’E-Transit et l’E-Transit Custom, c’est maintenant au tour du plus petit de la famille de passer par l’électrification.
Étant donné qu’il s’agit du plus petit de la famille des Transit, les besoins en matière d’autonomie sont passablement plus limités. Ici, on parle vraiment d’un usage urbain pour de courtes distances. Il existera des Transit Courrier équipés d’autres motorisations à essence et Diesel, mais la version électrique se distingue par l’aménagement de sa fausse grille de calandre, ses blocs optiques et ses jantes partiellement fermées pour favoriser l’aérodynamisme. Cette nouvelle approche plus angulaire marque une rupture avec l’ancienne génération aux airs de Focus gonflée à bloc.
L’E-Transit Courrier est construit sur une plateforme Ford capable d’accepter l’électrification. Il partagera d’ailleurs sa base avec le futur petit VUS Puma dans sa version électrique. Dans tous les cas, ils seront construits à l’usine de Ford en Europe de l’Est, à Craiova, en Roumanie. En termes de mécanique, un seul moteur d’une puissance de 100 kilowatts (134 chevaux) servira sur le train avant. Le constructeur ne dévoile pas encore la capacité de la batterie, mais fournit quelque information sur sa recharge. Alimentée par un chargeur à courant alternatif embarqué de 11 kilowatts, la batterie retrouve de 0 à 100 % de son énergie en 5,7 heures. Si l’on opte pour une recharge rapide dans une borne à 100 kilowatts, la batterie se rechargera de 10 à 80 % en 35 minutes. En regardant ces chiffres, on assume que la batterie aura une capacité de 62,7 kilowattheures environ.
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Selon le constructeur, le passage à l’électrification permet aux entrepreneurs de réduire les frais d’entretien de l’ordre de 35 % par rapport à un véhicule identique à moteur Diesel. Malheureusement, à moins d’un changement de cap, il est impossible que l’E-Transit Courrier soit commercialisé au Canada. Même s’il semble intéressant, il est difficile de croire qu’il puisse connaître du succès alors même que le Transit Connect sera retiré du marché nord-américain à la fin de l’année en cours. Il ne restera que le Transit pleine grandeur qui, heureusement, est livrable avec une motorisation électrique.
