Depuis moins d’un mois, Fisker donne des détails sur sa future camionnette Alaska. Alors qu’Henrik Fisker, le fondateur de l’entreprise, a commencé en affirmant que l’Alaska serait « la Ferrari des camionnettes », on a pu voir les premières images de la camionnette le 3 août dernier lors d’une présentation vidéo des futurs modèles. Aujourd’hui, cependant, le constructeur relâche une panoplie d’images et, surtout, des détails concernant les capacités, l’équipement et l’échéancier qui entoure l’arrivée de ce qu’il appelle « le véhicule à tout faire ».
Il faut savoir, d’entrée de jeu, que la camionnette sera proposée avec deux capacités de batterie : 75 et 115 kilowattheures. Jumelées avec une mécanique dont les détails sont encore inconnus, ces batteries permettront à l’Alaska d’atteindre 96 km/h à partir de l’arrêt dans un temps qui varie entre 3,9 et 7,2 secondes. L’autonomie annoncée variera entre 370 et 547 kilomètres. Forcément, ce sont des données spéculatives, basées sur les estimations faites par Fisker. Aucun détail n’a été confirmé en ce qui a trait aux mécaniques; il y aura sans doute des versions plus performantes, et des versions qui miseront davantage sur l’économie d’énergie. D’ailleurs, le constructeur se targue que la camionnette électrique sera la plus légère de toute l’industrie, tout en étant la plus écoresponsable en raison des matériaux utilisés dans sa conception.

Des caractéristiques dites uniques
Avec une longueur hors-tout qui plafonnera à 5303 millimètres, le Fisker Alaska sera plus court que toutes les camionnettes intermédiaires actuellement proposées sur le marché. Sa taille se situera donc à mi-chemin entre celle d’un Ford Maverick et d’un Ford Ranger.
Néanmoins, sa petite taille ne l’empêchera pas de proposer des caractéristiques qui sortent de l’ordinaire, selon le constructeur. On retrouvera donc à bord du véhicule un support pour chapeau de cowboy, le porte-gobelet le plus gros jamais monté dans un véhicule de même qu’une caisse dont la longueur pourra passer de 4,5 pieds à 9,2 pieds en raison d’une cloison rétractable à commande électrique qui ouvrira l’habitacle. Celle-ci est combinée avec des panneaux de plastiques qui viendront protéger les surfaces intérieures, pour améliorer l’aspect pratique du véhicule. Une tablette se déploiera également devant le passager. Des roues de 20 ou 22 pouces seront de la partie.
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De l’attente
Alors que les premières rumeurs faisaient état d’une production commençant au cours de 2024, les estimations de Fisker mentionnent maintenant plutôt un début de production au premier trimestre de 2025. Le véhicule sera assemblé aux États-Unis en collaboration avec des partenaires qui restent à être annoncés. Rappelons que l’assemblage du Fisker Ocean, le premier et seul véhicule du constructeur actuellement en production, s’effectue actuellement en Autriche par Magna Steyr, une tierce partie.
Même si peu de détails sont connus en lien avec le prix du véhicule, le constructeur affirme que le prix de base sera de 45 000 $ américains.

L’avis de RPM
L’Alaska est l’un des trois véhicules que Fisker souhaite lancer pour accompagner l’Ocean actuellement produit. Pour l’heure, nous n’avons que des prétentions du constructeur à se mettre sous la dent; il faudra absolument le mettre à l’épreuve pour savoir ce qu’il a dans le ventre.
Cependant, il faut avouer que la taille de la camionnette la positionnera de manière pratiquement unique dans le marché. Les camionnettes électriques actuellement annoncées appartiennent plutôt à la catégorie des « pleine grandeur », alors que le Rivian R1T est plutôt entre les intermédiaires et les compactes. Ceci pourrait donc être un avantage pour Fisker puisque les camionnettes compacte et intermédiaire ont maintenant la cote auprès des consommateurs. Imaginez de combiner à ce format une motorisation électrique, c’est assurément une formule quoi plaira aux consommateurs.
L’échéancier de l’année 2025 semble toutefois être plutôt ambitieux, considérant que l’Ocean n’est pas encore commercialisé en Amérique du Nord. Laissons la chance au coureur.
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