Peut-être que McLaren s’est laissé inspirer par Ferrari avec les Monza SP1 et SP2 dans la conception de l’Elva, puisque les deux constructeurs proposent maintenant leurs propres versions d’un exclusif speedster.
McLaren a beau prétendre s’être inspiré des légendaires M1A, M1B et M1C des années 1960, impossible de ne pas apparenté l’Elva aux spectaculaires Ferrari Monza SP1 et Monza SP2. Les bolides partagent la configuration probablement la plus rare de l’industrie automobile, ce sont des speedster. La définition d’un speedster est l’incarnation même de la sportivité et de l’extrémisme. Ce sont des véhicules sans toit ni pare-brise. Ils sont reconnus pour être les plus intenses automobiles qu’un amateur de conduite puisse se procurer.
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McLaren arrive donc avec ce souvenir des années 1960 en créant et surtout en officialisant le nom Elva sur une voiture de production. Il faut le savoir, Elva était le surnom des voitures de production très limitée des M1A, M1B et M1C. Étant chez McLaren, on met encore une fois le paquet quant au design. Ici, l’esthétique rejoint la fonction. Les stylistes reconduisent la forme connue des blocs optiques à l’avant. Toutefois, les ingénieurs arrivent avec une innovation sensationnelle. À partir du « capot », une entrée d’air permet de rediriger le flot aérien tout juste devant les occupants. Puisqu’il n’y a pas de pare-brise, les passagers sont techniquement exposés, pas dans ce cas. Avec AAMS (Active Air Management System), un dôme d’air se forme au-dessus de la cabine ce qui rend l’espace de vie serein. McLaren ne dit toutefois pas à partir de quelle vitesse cette « bulle de calme » se crée ! Fort heureusement, pour ceux qui le voudront, McLaren offre en option un petit pare-brise plus fonctionnel, mais certainement contre l’esprit même de l’Elva.
Mécaniquement, McLaren reste en territoire connu avec l’utilisation du V8 biturbo de 4,0 litres. Dans le speedster, il ne développe pas moins de 804 chevaux et 590 lb-pi de couple. Tout aussi usuel, il adopte une boîte automatique à double embrayage comportant 7 rapports. L’Elva est annoncée comme étant l’une des voitures les plus légères de l’histoire de McLaren. Conséquemment, et avec toute sa puissance, l’Elva se montre véloce. Selon l’entreprise, elle boucle le 0-100 km/h sous les 3 secondes et atteint le double de la vitesse en seulement 6,7 secondes.
Andy Palmer (pas celui d’Aston Martin!), l’actuel directeur de la lignée Ultimate Series donne sa perception de l’Elva : « L’Elva est réellement un ultime roadster. Il existe purement pour le plaisir de conduire tout en délivrant une expérience immersive unique entre la voiture, le conducteur et les éléments ».
Avec son caractère particulier, on devine que l’Elva ne fait pas partie de la gamme de produits McLaren ordinaire. Seulement 399 unités seront fabriquées. À l’ouverture, on demande un prix de 1 650 000 $ américains. Malheureusement, les acheteurs devront attendre la fin de 2020 avant de voir leur speedster anglais arriver.
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