Mesdames et messieurs, roulement de tambour. Le nouveau Nissan Juke vient d’être dévoilé, quelques jours avant son premier bain de foule qui l'attend au Salon de l’auto de Francfort. Au moment d’écrire ces lignes, le multisegment qui a, à lui seul, lancé la mode des micromultisegments, n’est toutefois pas destiné à notre marché puisque le communiqué officiel du constructeur s’applique seulement à son lancement en Europe.
Il faut rappeler que la première génération du Juke vendue chez nous depuis 2010 (en tant que modèle 2011 la première année) n’a pas connu le succès escompté, probablement à cause de son espace intérieur limité. Et c'est sans oublier le prix demandé pour ce diminutif VUS.
Il ne faut toutefois pas exclure le nouveau Juke du marché nord-américain de sitôt, Nissan nous ayant habitués à quelques surprises au fil des dernières années. On n’a qu’à penser à la Micra ou même au Nissan Qashqai, deux modèles qui ne faisaient pas partie du paysage nord-américain il y a quelques années à peine.
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Mais pour le moment, le nouveau multisegment est bien loin de sa traversée de l'Atlantique puisque la mécanique qui le propulse n’est pas de taille pour les goûts des consommateurs d'ici. En effet, avec un petit moteur trois cylindres turbo de 1,0 litre de cylindrée et une puissance de 115 chevaux, le nouveau modèle n’est pas aussi bien nanti que celui commercialisé chez nous jusqu’en 2017. Le premier du nom était équipé d’un pimpant quatre-cylindres turbo de 1,6 litre développant 188 chevaux (211 ch ou 215 ch pour la version Nismo RS) en plus d’être disponible avec une boîte manuelle à six rapports dans les livrées à roues motrices avant, ou une boîte CVT avec le rouage intégral.
Le Nissan Juke 2020, quant à lui, reprend aussi une manuelle à six rapports comme solution de base, mais délaisse la CVT pour une unité à double embrayage à sept rapports, une boîte de vitesses qui ne fait même pas partie de la liste des options en Amérique du Nord.
La silhouette du nouveau VUS n’est pas sans rappeler le modèle de première génération, quoique le département de design a trouvé le moyen d’assainir quelques détails comme les feux de jour intégrés au « V » de la grille de calandre, ou ces feux de position arrière au dessin simplifié. Même les arches de roues bombées ont été remplacées par une ligne plus sobre.
Même constat à l’intérieur alors que la planche de bord s’inspire de la récente Micra (une autre qui ne viendra pas chez nous). Le constructeur affirme également que le nouveau Juke est plus volumineux que son prédécesseur, ce qui ne fera pas de tort.
Reste maintenant à savoir si Nissan sera tenté de gonfler son alignement nord-américain avec le nouveau Juke ou si, au contraire, la présence des Kicks, Qashqai et Rogue pourra répondre à la demande d'utilitaires chez les consommateurs.
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