La Lamborghini Aventador arrive au bout de sa route avec le dévoilement de la LP-780-4 Ultimae. Lamborghini en assemblera 600 exemplaires, 350 coupés et 250 roadsters.
Alors que Lamborghini joue habituellement d’excentricité, c’est plutôt un sentiment de réserve qui se dégage de cette dernière version de l’Aventador. Elle demeure une Lamborghini dans son approche avec ses angles tranchés aux couteaux, mais on n’y va pas d’excès.
L’Ultimae se distingue par un pare-chocs qui lui est unique, mais qui assure le lien avec le reste de la famille par la configuration de son aérodynamisme et l’intégration des volets pour le refroidissement du moteur. La thématique de la gestion de l’air se poursuit avec les jupes avant et latérales conçues pour éloigner les mouvements de l’air des arches de roues. Bien sûr, au pare-chocs arrière, le diffuseur reprend l’approche de la Centenario avec des bandes verticales qui contrôlent le retour éolien sous le véhicule. Comme il se doit pour une Lamborghini, l’aileron arrière est actif et se déploie en trois positions différentes en fonction du mode de conduite : fermé, performance maximale ou manœuvrabilité maximale.
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Dans l’habitacle, les changements ne sont qu’esthétiques avec les broderies « Ultimae » sur les soutiens lombaires. Touche que les collectionneurs adoreront, le numéro de production de chacune des voitures inscrit sur le pilier A. Pour le reste, on retrouve toujours la présentation très dynamique propre à Lamborghini.
Sous le capot, il y a un peu plus d’action. On découvre le puissant V12 de 6,5 litres. Sa puissance est portée à 770 chevaux à 8 700 tours/minute, et son couple, à 531 livres-pieds. On parle ici de 10 chevaux de plus que la SVJ. Comme d’habitude, ce monstre mécanique est jumelé à une boîte de vitesses manuelle automatisée à 7 rapports. Avec l’intégrale de série, elle boucle le 0 à 100 kilomètres/heure en 2,8 secondes et peut atteindre une vitesse de pointe limitée électroniquement à 255 kilomètres/heure.
Le dévoilement de l’Ultimae marque aussi un moment très important dans l’histoire de la marque. Non seulement est-ce la fin de la route pour l’Aventador, mais c’est également la fin de la route pour le moteur V12. De son époque, Lamborghini se renouvellera et utilisera des motorisations de plus petites cylindrées mais assistées par l’électrique. Selon le constructeur, les performances n’en seront que plus excitantes.