L’avènement d’une nouvelle Volkswagen Golf GTI est toujours un événement dans l’industrie automobile, en raison de la force du nom et de l’attachement des propriétaires envers cette voiture. Dans le but de d’éviter qu'elle ne soit noyée dans la vague de nouveautés lancées au Salon de l’auto de Genève, Volkswagen a procédé mercredi au dévoilement de cette huitième génération de la Golf GTI. Force est de constater que beaucoup d’éléments nouveaux ont été apportés alors que d'autres qui ont fait le succès du modèle sont toujours présents.
Comme c’est toujours le cas, la Golf GTI est basée sur la Golf 5 portes, dont la huitième génération a été lancée officiellement au cours de l’automne dernier. Plusieurs éléments permettent d’annoncer les couleurs de la GTI, comme cette ligne rouge nouvellement à DEL qui traverse les deux phares et qui se poursuit dans la calandre.
Il y a également ce pare-chocs nouveau genre dont l’ouverture est d’une telle largeur qu’elle n’a jamais été vue sur une Golf. Cette ouverture cache, de part et d’autre, des phares antibrouillards séparés en cinq points qui forment un X. Voilà donc une autre – et nouvelle – signature visuelle distinctive de la Golf GTI.
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Plusieurs ensembles de roues sont proposés, dont certains puisent leur inspiration directement de ceux de la GTI sortante. L’écusson GTI sur l’aile avant, de même que la jupe de bas de caisse et les étriers de freins rouges complètent le coup d’œil latéral. L’arrière propose des embouts d’échappement distinctifs de même que le logo GTI en plein centre, sous le nouveau logo de la marque de Wolfsburg.
Habitacle transformé
La GTI embarque quelques exclusivités à bord qui visent à la distinguer de la Golf régulière. Les sièges typiques « plaid » sont réinterprétés alors que le volant muni d’une ligne rouge signale le caractère de la petite sportive.
Pour le reste, la présentation de la planche de bord de la Golf GTI est identique à celle de la Golf régulière. Les bouches de ventilation sont maintenant plus basses et l’écran d’info-divertissement – dont la dimension peut atteindre 10 pouces – relevé. Autre changement d’importance : le levier de vitesse traditionnel de la transmission automatique est mis au rancart et remplacé par un levier plus petit, un peu comme celui qu’on retrouve dans une Porsche 911.
Le modernisme se poursuit dans l’instrumentation qui peut être entièrement numérique, se mariant avec l’écran central précédemment mentionné. Ces deux éléments intégrés ensemble forment le cockpit Innovision, mis en valeur par l’éclairage d’ambiance qui dispose de 30 couleurs différentes.
Mécanique améliorée
Sans surprise, un 4-cylindres 2,0 litres turbocompressé est toujours le seul moteur de la Golf GTI, mais la puissance passe maintenant à 245 chevaux (en Europe), ce qui marque une augmentation de 25 chevaux. Le couple, pour sa part, monte à 273 lb-pi. Les amateurs de conduite seront heureux d’apprendre que la transmission manuelle à six rapports soit toujours proposée, alors que la boite automatique à double embrayage à sept rapports est offerte moyennant supplément.
Toujours basée sur l’architecture MQB, la GTI embarque toujours une panoplie de technologies qui promettent d’améliorer le comportement routier. Parmi celles-ci se trouvent le différentiel à glissement limité XDS et la suspension adaptative. Bien sûr, différents modes de conduite peuvent être sélectionnés par le conducteur.
Simultanément, Volkswagen a lancé deux autres versions de performance de la Golf. La GTD monte un moteur diesel sous le capot alors que la GTE a plutôt une motorisation hybride enfichable permettant une autonomie de 60 km en mode 100 % électrique (cycle NEDC). Ces deux versions ne seront toutefois pas livrées au Canada.
Aucun détail n’a été divulgué sur les versions canadiennes, pas plus que leur date d’arrivée potentielle.
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