La RS 3 est la porte d’entrée dans le monde de la haute performance RS chez Audi. Livrable uniquement en berline au Canada, elle revient avec une cavalerie de 401 chevaux que développe son légendaire 5-cylindres.
Construite sur la base de la nouvelle génération de l’A3, la RS 3 2022 adopte des traits encore plus tranchants qu’auparavant. L’approche à la RS Q8 est particulièrement frappante à la partie avant où le cadre de la calandre « Single Frame » s’élargit et passe au noir.
De chaque côté, ce sont de petites merveilles de technologie avec des blocs optiques du type matriciel entièrement à DEL. On ne sait pas encore si cette innovation sera offerte au Canada, mais, au démarrage, la voiture écrit RS 3 à l’intérieur même de la structure inférieure et peut même reproduire un drapeau à damier. C’est inutile, mais original.
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De face, on remarque d’emblée que les voies sont plus larges notamment en raison de la présence de protubérances à l’épaule et à la hanche. De plus, on voit bien une fine sortie d’air derrière les roues avant. De série, on note des jantes de 19 pouces munies de pneus Pirelli P Zero Trofeo R.
À l’arrière, le dynamisme reste la recette avec un pare-chocs sculpté donnant l’impression d’une grande ouverture. On a également ajouté un petit becquet sur le coffre et reconduit les deux gros pots d’échappement ovoïdaux propres aux modèles RS. Pour le plaisir, une commande variable des volets de l’échappement permet une sonorité plus ou moins grave.
Dans l’habitacle, c’est le traitement habituel pour une RS. L’alcantara s’invite partout tout comme les surpiqûres et des broderies polygonales sur les assises. Pour assurer une touche de sportivité, on ajoute un volant plat à la base avec la précieuse ligne contrastante à 12 heures pour toujours avoir dans l’œil la position exacte du volant.
À l’instrumentation, le « cockpit virtuel » est de série, mais cette fois, il intègre une foule de données supplémentaires quant aux performances comme les forces G, les temps de circuit et autres. Toujours en termes de moniteur, il sera possible d’avoir un affichage tête haute de même qu’un écran multimédia de 10,1 pouces au centre de la planche de bord.
Au-delà de son allure, le point d’attrait de la RS 3 est sa mécanique. Audi reconduit le 5-cylindres turbocompressé de 2,5 litres TFSI qu’on connaît depuis plusieurs années. Dans le cas présent, la version nord-américaine propose rien de moins que 401 chevaux entre 5 600 et 7 000 tours1minute de même qu’un couple de 368 livres-pieds entre 2 250 et 5 600 tours/minute. Seule une boîte de vitesses automatique à 7 rapports à double embrayage (S-Tronic) sera de la partie.
Sa sportivité passe également par l’apport de suspensions RS à double bras à l’avant et à bras multiples à l’arrière. Les amortisseurs sont aussi plus généreux que précédemment en termes de diamètre et de fermeté. On ne doit pas oublier que la cambrure négative de la RS est plus grande que sur la S3 et l’A3. À ce compte, la RS est plus basse de 25 millimètres que la berline régulière. En option, il sera possible de choisir des suspensions adaptatives qui varieront en fonction des modes de conduite.
Le résultat est probant. Audi annonce un 0 à 100 kilomètres/heure en 3,8 secondes seulement, ce qui représente un gain de 0,3 seconde sur l’ancienne génération. La vitesse maximale est limitée à 250 kilomètres/heure ou peut être débridée en option avec l’ensemble RS Dynamic à une vitesse encore plus illégale de 290 kilomètres/heure.
Pour le moment Audi Canada n’a pas divulgué les prix pour notre marché. L’ancienne génération débutait aux environs des 62 000 $, mais on s’attend à une légère progression, toujours sous les 65 000 $ pour le modèle 2022.