C’est dans le cadre d’une soirée privée chez l’unique concessionnaire Aston Martin au Québec que le DBX 2021 a fait ses débuts à Montréal. Il passera certainement à l’histoire, devenant le premier VUS de la mythique marque britannique. Réputé pour ses voitures sport, dont certaines qui ont tenu la vedette dans les films de James Bond, Aston Martin prend le même pari que plusieurs autres constructeurs en lançant un VUS, véhicule qui s’inscrit dans un segment en forte croissance et qui devrait surtout attirer une nouvelle clientèle.
À l’instar de plusieurs autres marques de prestige ayant introduit un VUS dans leur gamme, Aston Martin espère que le DBX permettra rapidement d’engranger des profits records. Le constructeur en a bien besoin avec la chute récente de son titre boursier. D’ailleurs, on apprenait récemment que l’homme d’affaire québécois Lawrence Stroll était venu à la rescousse du constructeur en investissant 316 millions de dollars canadiens, ce qui lui permet de mettre la main sur 16,7 % du capital-actions d’Aston Martin.
Le DBX viendra livrer compétition à des véhicules tels que le Lamborghini Urus, le Rolls-Royce Cullinan et le Bentley Bentayga. Il est assemblé sur une nouvelle plateforme développée par Aston Martin pour l’occasion et il dispose d’un moteur V8 biturbo de 4,0 litres dérivé de celui de la DBS et développé par Mercedes-AMG. Celui-ci développe une puissance de 542 chevaux pour 516 lb-pi ce qui représente tout de même 100 chevaux de moins que le Urus. De série, le moteur est jumelé à une transmission automatique à neuf rapports et un rouage intégral, qui comprend un différentiel central actif et arrière électronique. Selon Aston Martin, le bolide peut boucler le 0-100 km/h en environ 4,5 secondes. Le constructeur veut d’ailleurs battre le record du Nürburgring pour un VUS, une marque établie par le Audi RS Q8, dont nous avons fait récemment l’essai.
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À bord, on a pris grand soin de s’assurer que l’habitacle proposerait un environnement riche et luxueux. On retrouve un mariage de cuir, de tissus d’Alcantara et de garnitures métallisées procurant un habitacle unique. L’attention aux détails est marquée, le constructeur affirme d’ailleurs avoir passé plus de temps dans le développement du siège du conducteur et de son positionnement. Le véhicule dispose aussi d’une carrosserie tout en aluminium et ses lignes sont dynamiques à souhait, il est beaucoup plus réussi en vrai qu’en photo.
Le véhicule hérite aussi d’une foule de technologies lui assurant de livrer une expérience de conduite appropriée. Son rouage intégral favorise les roues arrière et peut transmettre le couple aux roues avant. Sa suspension pneumatique offre différents réglages, mais c’est surtout son système de contrôle du roulis actif, opéré par un système électrique 48 volts, qui est au cœur de son efficacité en conduite sportive.
Le véhicule sera en vente dès ce printemps au prix de base de 218 400 $, un prix tout de même inférieur au Lamborghini Urus. Il faudra débourser environ 264 000 $ pour obtenir le plus cossu des DBX et le Aston Martin espère en vendre 5 000 par année globalement.