Mitsuoka est un préparateur bien connu au Japon pour l’excentricité des véhicules qu’il construit. La formule est assez simple : on prend une voiture régulière et lui greffe des extrémités inspirées de classiques de l’automobile. Le résultat est toujours étonnant, sinon étrange, comme en témoigne cette 4e génération de la Viewt. Même si elle est toute nouvelle, elle demeure fidèle à son inspiration de la Jaguar MKII 1963, et ce, depuis ses débuts en 1993.
Après 30 ans de loyaux services, Mitsuoka délaisse les Nissan March (Micra) pour la conception de sa voiture urbaine, la Viewt. La citadine est maintenant construite sur la base d’une Toyota Yaris. Alors que, précédemment, la Viewt a toujours été une berline, elle devient maintenant une voiture à hayon.

En matière de style, le modèle évolue très peu, on conserve l’inspiration de la Jaguar MKII 1963. On retient ainsi la présence des 4 phares bien ronds, les clignotants repoussés aux extrémités et, bien sûr, la calandre en œuf. Les pare-chocs de taille réduite sont naturellement recouverts de chrome. Le préparateur utilise d’ailleurs des bandes de chrome supplémentaires pour la décoration du pourtour du capot de même que sur les ailes avant vers la portière arrière.
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De profil, ce qui frappe le plus est indéniablement l’apport de roues en acier partiellement peintes de la même couleur que la carrosserie. Les roues sont des 14 pouces seulement. À l’arrière, le fait qu’on passe de la March à la Yaris entraîne un changement de style important, la carrosserie n’est plus tricorps, mais bien bicorps. Alors que, précédemment, Mitsuoka préservait l’approche du coffre « fondant » de la MKII, ce n’est plus le cas. En réalité, on dirait plutôt l’arrière d’une Alfa Romeo MiTo. Au compte, à 4 090 millimètres, la Viewt est quelque 70 millimètres plus longue que la Yaris de production régulière.

Dans l’habitacle, on apporte également quelques améliorations pour rehausser l’apparence de la voiture. Les sièges sont particulièrement en vedette avec une finition à la mode des vieilles Jaguar, notamment avec les passepoils de couleur contrastante. Comme le coloris des sièges, des appliques de cuir supplémentaires se retrouvent sur le tableau de bord et dans les portières.
Sur le plan de la technique, Mitsuoka fait totalement confiance à Toyota en ne faisant aucun changement. Sous le capot, il y a deux options mécaniques à 3 cylindres. Le premier, de seulement 1 litre, ne fait que 114 chevaux, alors que le second, de 1,5 litre, offre l’hybridation. Ce dernier ne pousse que 92 chevaux, mais il est accompagné de 1 ou de 2 moteurs générateurs. En plus d’être plus écoénergétique, il est livrable en traction ou en intégrale. À l’exception de la version de base, dans tous les cas, une CVT ou une eCVT est de la partie.
Pour ce qui est du prix, à l’ouverture de la gamme, on débute à 3 008 000 yens, soit un peu plus de 30 000 $. Pour la version hybride tout équipée, on parle alors de plus de 42 000 $. Non seulement cette génération de la Yaris n’est pas commercialisée chez nous, mais il est encore moins probable qu’on voie la Mitsuoka Viewt rouler au Canada.