L’une des sept Corvette Barrister de George Barris à l’encan

Le légendaire George Barris a créé une très grande quantité de bolides tous plus originaux les uns que les autres. Certains ont même été produits en quantité limitée, comme les 7 exemplaires de la Chevrolet Corvette Barrister 1969. L’une d’elles passera sous le marteau de l’encanteur Mecum, en mars.

Tout ce que crée George Barris porte l’héritage de l’un des plus grands stylistes de véhicules « custom ». La Corvette Barrister 1969 ne fait évidemment pas exception. Construite sur la base de la Corvette C3 lancée en 1968, la Corvette Barrister est lourdement modifiée, tant sur le plan technique qu’esthétique, par rapport au produit dont elle est dérivée.

Une Corvette C3

Ayant passé par les mains de Barris, la Corvette Barrister adopte une allure pour le moins excentrique. Le capot est beaucoup plus long que celui de la Corvette C3. Il y a une grande partie de cette extension qui se retrouve devant l’essieu où l’on ne reconnaît plus la Corvette. Barris joue de chrome de façon exubérante tout en intégrant des phares dont la forme est plus traditionnelle pour l’époque. Il pousse même l’audace de légèrement incliner la calandre vers l’avant. Point digne de mention, le pare-brise est segmenté en deux parties pour faire un rappel des roadsters des 1930.

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Subtils échappements latéraux

De profil, la subtilité demeure toujours en retrait. L’élément le plus frappant est certainement la paire d’échappement latéraux (side pipes) qui s’étire jusque sous la porte. Autre caractéristique intéressante, cette version opte pour une peinture à deux tons, le blanc crème et le bleu. Plus couramment, sur des bolides signés Barris, on obtient des jantes en broches avec des pneus à flancs blancs. À l’arrière, on poursuit sur cette lancée de l’originalité notamment avec le repositionnement des feux à la verticale plutôt qu’à l’horizontale, comme c’est toujours le cas avec les Corvette. Les couverts à tonneaux ont la particularité de s’étirer loin derrière.

V8 de 350 pouces cubes

Dans l’habitacle, c’est plus subtil. Les sièges sont recouverts de cuir blanc avec des accents de bleu pour reprendre le thème de la carrosserie. Fidèle à lui-même, Barris ajoute beaucoup de boiseries à bord. Sous l’interminable capot, on retrouve un V8 de 350 pouces cubes. Il n’est pas précisé s’il s’agit du V8 régulier de 300 chevaux et de 380 livres-pieds de couple ou s’il s’agit de la version RPO L46 de 350 chevaux. La Corvette Barrister vient avec une boîte de vitesses automatique à 4 rapports, une suspension à 4 roues indépendantes.

Pas plus de 100 000 $

Selon les archives de Barris, il existerait 7 exemplaires de la Corvette Barrister. Celle qui passera sous le marteau de Mecum entre le 16 et le 19 mars prochain porte le numéro 2 de la série. Bien que l’histoire de Barris soit exceptionnelle, ses bolides n’ont pas encore pris énormément de valeur. À titre d’exemple, en 2019, Bonhams a vendu une Corvette Barrister noire et or pour la somme de 51 520 $. Trois ans plus tard, la Barrister risque d’avoir pris de la valeur, mais ne devrait pas excéder les 100 000 $.

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