Le président de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est dans l’eau chaude pour ne pas avoir entièrement déclaré son revenu, en plus d’avoir utilisé des ressources du constructeur à son avantage. Il a été arrêté par les autorités japonaises.
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Le président et directeur général du groupe, Hiroto Saikawa, a déclaré en conférence de presse qu’une réunion de la chambre des représentants ce jeudi allait trancher sur l’avenir de M. Ghosn. Le géant franco-nippon voudrait évidemment licencier celui qui a contribué à l’essor de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
Un autre membre de la haute direction, Greg Kelly, actuellement directeur des ressources humaines, serait également visé par ce scandale relié à la déclaration inadéquate des revenus. Lui aussi a été arrêté à la suite de ces accusations.
Mais le personnage clé ici, c’est Carlos Ghosn. C’est un nom qui n’a plus besoin de présentation dans l’industrie automobile, à cause de ce redressement des deux marques que sont Renault et Nissan depuis le début de cette alliance stratégique au tournant du siècle.
Le constructeur croit que Ghosn a déclaré un revenu inférieur pendant plusieurs années et que les deux têtes dirigeantes arrêtées sont celles qui ont imaginé ce stratagème. Carlos Ghosn aurait également détourné des fonds d’investissement pour son usage personnel, en plus d’utiliser son allocation de dépenses à des fins personnelles.
M. Saikawa a déclaré : « L’alliance ne sera pas affectée par cet événement […] Ceci a un impact négatif sur le régime prolongé de M. Ghosn […] C’est une bonne occasion pour réviser la manière dont nous travaillons. »
De plus, le PDG a confirmé qu’un comité dirigé par des membres indépendants de la chambre des représentants serait formé pour trouver les causes de ce triste épisode et pour s’assurer qu’il ne se reproduise plus.
L’avenir de Carlos Ghosn devrait être connu d’ici jeudi.